
Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et le gouvernement ougandais ont décidé de collaborer afin d'éviter la propagation du choléra, en procédant à un confinement à un camp de réfugiés après la confirmation d'un cas.
«Nous avons eu la confirmation que 49 réfugiés sud-soudanais et un ressortissant ougandais ont contracté la maladie» au camp de réfugiés de Pagarinya dans le district d'Adjumani, a déclaré jeudi le HCR dans un communiqué de presse.
«Quarante-quatre ont reçu un traitement et ont pu quitter les établissements de santé après avoir complètement récupéré, tandis que deux patients restenten quarantaine». Selon le HCR, ceux qui ont contracté la maladie ont eu leurs maisons désinfectées et leur approvisionnement en eau drainé, tandis qu'une campagne de sensibilisation a eu lieu.
La vente de produits frais sur les marchés et au bord de la route a été interdite. D'autres activités d'assainissement ont été renforcées, telles que la chloration des points d'eau, le nettoyage des déchets, et le renforcement des installations de lavage des mains, a ajouté le communiqué.
En conséquence, le nombre de nouveaux cas reste faible, mais les équipes de santé continuent de faire attention aux personnes qui présentent des symptômes potentiels. La majorité des personnes qui souffrent du choléra se trouvent dans les centres d'accueil du camp de Pagirinya, a poursuivi le communiqué.
«Nous continuons à faire toute notre possible pour réduire le nombre de personnes vivant dans ces centres d'accueil le plus rapidement possible, non seulement pour réduire le risque d'épidémies, mais pour que ces gens puissent commencer à reconstruire leur vie le plus tôt possible», a ajouté le représentant par intérim du HCR en Ouganda, Bornwell Kantande.