Sur les 7 961 candidats qui se sont présentes aux épreuves du BAC 2015, dont 3362 candidats ont décrochés leur BAC, avec un taux de réussite de 59,87 % contre 50,20% enregistré l'année écoulé (2014). S'agissant des établissements, la palme d'Or revient au lycée «Houari Boumediene » de Theniet El Had est arrivé en tête avec un taux de réussite de 82,58% suivi du lycée « Mohamed Boudiaf » de Khemisti avec un taux de 77,06 % et le lycée « Dilmi Bouras » de Tissemsilt a décroché un taux de réussite de 73,48%.
Concernant les candidats, la meilleure moyenne a été décrochée par l'élève Chenah Meroua Rihab du lycée « Mohamed Boudiaf » de Khemisti a décrochée la première place à l'échelle de la wilaya avec une moyenne de 17,77/20, suivi de l'élève Berkache Amina du Lycée de Bordj Emir Abdelkader avec une moyenne de 17,69/20.
Les melons et les pastèques inondent les marchésde l'Ouarsenis
Bien que les étalages des marchands fruitiers soient garnis, de toutes sortes de fruits, importés ou locaux, il n'en demeure pas moins, que les prix affichés, donnent le tournis aux consommateurs. Citons à titre d'exemple, les pommes, qui sont cédées à pas moins de 240 DA le kilogramme, idem pour les pêches, du moins de premier choix, à un degré moindre les poires ou raisins, coûtent entre 180 et 130 DA, tandis que les dattes sont quasiment intouchables, car cédées à des prix oscillant entre 400 et 700 DA le kilogramme, seule les melons et pastèques restent à la portée des gens. Pour ces deux derniers fruits, qui ont dernièrement inondé le marché.
Etalés, un peu partout au niveau des marchés, ou dans des coins retirés, de manière à échapper aux services de contrôle et de répression des fraudes. Les prix en dents de scie, parfois, un melon ou une pastèque atteignent jusqu'à 300 DA, d'autres, ne dépassent pas les 150 DA. Il faut cependant se méfier de ces pièces vendus à la sauvette au souk h'lima et à très bas prix car il y a des risques d'intoxication à plusieurs fois constatés. Si les melons et les pastèques sont près prisés en cette saison de grandes chaleurs et notamment pendant le Ramadhan, trop en consommer peut être sources de maladies et autre allergies.
Manque flagrant d'espacede loisirs
Dans une ville de l'intérieur comme Tissemsilt, les familles n'ont pas beaucoup de choix pour leur détente et leur distraction avec le manque des espaces de loisirs. Un vide étouffant avec la montée du mercure qui pousse les gens à chercher un moyen de se changer les idées et se distraire en famille ou entre amis.
La placette qui se trouve en face de la mosquée Abou Bakr Essedik est donc devenue le seul espace pour les familles locales qui y trouvent un coin en plein air. Ici, on ne trouve pas mieux et les sorties en soirée sont dédiées à cet espace vert qui se trouve à côté de la cité El Wiam.
Adultes, enfants et jeunes se baladent dans un petit rayon d'espace qui gagnerait à être multiplié. Le coin est bondé de marchands de thé et de brochettes. Un petit café offre également des pokers et loto aux amateurs qui viennent discuter et trouver un peu de repos avec la fraîcheur de la nuit, changer et profiter d'une nature aussi simple qu'accueillante jusqu'à des heures tardives.
Ceci pour les heureux, car il y a bien sûr des inconvénients quand une partie de la population de la ville se rue vers un seul endroit jouxtant par ailleurs des cités résidentielles dont les habitants ne sont pas vraiment satisfaits de l'ambiance festive de la nuit et des nuisances sonores surtout les jeunes qui ne quittent pas les lieux avant 4h du matin. Un calvaire pour les riverains.
Ainsi, entre la satisfaction des visiteurs et le refus des résidants qui refusent de voir dans cette esplanade le seul moyen d'atténuer l'aigreur d'une vie monotone et ennuyeuse, les autorités locales sont pointées du doigt pour avoir négligé des années durant l'aspect loisirs des priorités de la wilaya qui reste, certes, assez dépourvue en équipements de distraction et laisse la population livrée à elle-même pour trouver des solutions de rechange qui ne sont pas toujours du goût de tout le monde.
Soirée de Ramadhan au chef- lieu de wilaya : comment passer le temps ?
Dans la majorité des quartiers de la ville de Tissemsilt, chef-lieu de wilaya, il existe des endroits qui n'échappent pas à l'attention et aux regards des riverains. Dés la rupture du jeûne, la ville connaît une très grande affluence des citoyens qui se promènent en groupes dans les rues, font du lèche-vitrines ou rendent visite à leurs familles et amis.
La plupart des gens préfèrent passer leur soirée dans les cafétérias entre copains et amis pour raconter, critiqué, discuté de choses.D'autres hommes passent leurs moments à jouer aux jeux de cartes, de dames et de dominos, de véritables exercices pour cacher leur déception du quotidien routinier.
Le mois de Ramadhan est devenu aussi l'excuse pour les mauvais citoyens de donner libre cours à leur agressivité, à leur malhonnêteté et à tous leurs défauts. Et leur foi se résume à ne se préoccuper que de leurs intestins.
