
Djamel 44 ans, père de deux enfants, s’emportait souvent et faisait vivre à sa femme et ses enfants des moments très douloureux. Il consomme encore et toujours ses bouteilles d’alcool et mène la vie dure à son épouse Nadia.
En cette journée du 29 décembre 2012, Djamel rentre chez lui ivre mort. Il n’hésitait pas à faire endurer à sa femme les pires humiliations, cette situation, elle la vivait difficilement car son mari ne regrettait jamais ses actes. Ne pouvant plus vivre sous le joug d’un mari violent, elle prit la décision de s’en débarrasser. Une dispute éclate entre eux.
Folle de rage, Nadia frappe aveuglément son mari qu’elle abandonnera gisant dans une mare de sang.
Djamel reçu plusieurs coups de pilon décède sur le coup.
L’accusée est arrêtée et jugée au tribunal d’Alger, le mois de janvier 2014. Au box des accusés, la prévenue sera jugée en session criminelle ; cette femme de 39 ans est reconnue coupable d’homicide volontaire. Elle demande à la cour d’être clémente avec elle. Le représentant du ministère public, après un bref rappel des faits, désigne l’accusée comme la coupable. « Il apparaît clairement que l’accusée a tué volontairement son mari, je demande aux jurés de sanctionner son crime par une peine maximale».
L’avocat de la défense tente de minimiser la gravité des faits et de l’acte de sa cliente en se basant sur son état au moment du crime et les moments difficiles qu’elle avait traversés.
Après deux heures, de délibération, Nadia est condamnée à 16 ans de réclusion criminelle.