Sofiane Hamdi (T37) a pris la 3e place au 400m, qu’il a couru en un temps de 24.67, derrière le Saoudien Ali Alnakhli (24.33) et l’Indien Purnomo Saptoyaga (23.57). De son côté, Hadi Tedjani (T52) s’est classé 3e au 400m (moteur), avec un total de 195 points, dans une course où les classes T52/54 ont été jumelées. Tedjani a couru la distance en 1:13.93, derrière le Marocain Bammou Abdelfattah (T54) en 51.07 et l’autre Marocain, Adane Khouri (T54), vainqueur en 49.27. La 3e médaille de bronze algérienne a été remportée par Nouioua Samir au 1500m (T46), en parcourant la distance en 4:04.63, alors que son compatriote, Zakarya Anseur s'est contenté d’une 8e position en 4:14.27.
L’épreuve est revenue au Danois Lukkeby Olsen (4:03.06) devant le Kényan Kipruto Felix (4:03.09). Au concours du poids, classes jum elées F53/54, l’Algérien Hamza Kais (F53) a pris également la médaille de bronze avec un total de 594 points pour un jet à 6,45m (très loin de sa propre performance, au-delà des 7 mètres). La 1re place a été gagnée par le Grec Mandis Stefanoudakis (F54) avec 760 pts (pour un jet à 8,22m), devant le Syrien Alaa Abdulsalam (T54) avec 738 pts (7,14m).
Avec une récolte finale de 18 médailles (7 or, 4 argent et 7 bronze), l’Algérie a pris la 6e position au tableau des médailles pour 45 pays classés et plus de 60 participants. Le podium des médailles est revenu à la Tunisie avec 28 breloques (9 or, 12 argent et 7 bronze), suivie du Maroc (9, 8, 6) et de la Colombie (7, 7, 2). Cinq records d’Afrique ont été battus par les athlètes algériens lors du Grand-Prix de Tunis. Il s’agit de Sid Ali Bouzourine (T36) au 400m (58.03), Youssouf Bensedira (F35) au poids (11,4 m), Nadjet Bencheref (F51) au club (12,61 m), Benallou Bakhta (T13) au javelot (31,55 m) et Hamza Kais (F53) au poids (6,45 m).
Analysant les résultats obtenus, le staff technique national a estimé que les performances pouvaient être meilleures si ce n’est les conditions météorologiques (pluie, vent et froid durant les trois jours de compétition) qui ont énormément gêné et perturbé l’ensemble des athlètes participants.
"Néanmoins, des athlètes ont beaucoup progressé, d’autres ont stagné et certains n’ont pas pu réaliser même leurs propres chronos ou jets. Aussi, la reprise tardive des entraînements, en raison de la situation sanitaire et la longue absence des athlètes aux compétitions d’évaluation, ont eu leurs effets négatifs", ont estimé les entraîneurs qui ont souhaité bénéficier d’une préparation non-stop avant les Jeux paralympiques de Tokyo.
