Société

OCDE - climat Aide climat: les promesses des pays riches pas encore tenues, selon l'OCDE

Publié par DK NEWS le 07-11-2020, 15h31 | 7
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Les pays du Nord se sont engagés en 2009 à porter à 100 milliards de dollars d'ici 2020 l'assistance aux pays du Sud pour s'adapter aux impacts du changement climatique et réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
Cette promesse est, depuis, un sujet récurrent de colère des pays pauvres, premières victimes des impacts du dérèglement climatique, qui dénoncent le manque de solidarité des pays riches, principalement responsables de ce réchauffement. 
Selon le rapport de l'OCDE, cette aide Nord-Sud a atteint 78,9 milliards en 2018. Une hausse de 11% par rapport à 2017 (71,2 milliards), mais le taux de croissance a ralenti par rapport à 2016-2017 (+22%, 58,6 milliards en 2016). Plus des deux-tiers (70%) des fonds sont destinés à des actions de réduction des émissions et seulement 21% à l'adaptation, le reste visant des activités combinant les deux. Quant à la répartition géographi que, l'Asie est le principal bénéficiaire (43%), devant l'Afrique (25%) et les Amériques (17%).
Tous les ans, les évaluations de l'OCDE sont contestées par des ONG mettant en doute la sincérité de certains financements étiquetés "climat". En octobre, Oxfam a estimé à 59,5 milliards de dollars en moyenne pour 2017 et 2018 les financements publics climat Nord-Sud, dont à peine un tiers (entre 19 et 22,5 milliards) serait une véritable assistance climat.
"La finance climatique est une sécurité vitale pour des communautés qui font face à des canicules record, des tempêtes terrifiantes et des inondations dévastatrices", déclarait alors Tracy Carty, une des auteurs du rapport d'Oxfam.
"Même si les gouvernements sont en prise avec le Covid-19, ils ne doivent pas perdre de vue la menace grandissante de la crise climatique", ajoutait-elle.
Même si la promesse de 100 milliards de dollars d'aide annuelle était respectée, cela serait loin du compte pour permettre aux pays les plus pauvres de se préparer au réchauffement.
La dernière évaluation du Programme des Nations unies pour l'environnement, publié en 2016, estimait les besoins pour les seules actions d'adaptation des pays en développement entre 140 et 300 milliards annuels d'ici 2030.

 

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