
Une nouvelle étude de l’analyste du marché Wood Mackenzie a prévu que l’amont du secteur pétrolier africain devrait réduire ses dépenses d’investissement d’environ 33 % cette année.
"Face au double choc de l’effondrement des prix du pétrole et de la pandémie de coronavirus, l’amont du secteur pétrolier africain devrait réduire ses dépenses d’investissement d’environ 33 % cette année", selon les experts du Wood Mackenzie. Les réductions similaires des coûts d’exploitation sont également prévues par les producteurs pour rester neutres en termes de trésorerie. "Les majors, dont l’Afrique dépend, ont annoncé des réductions importantes des dépenses d’investissement de 20 à 30 %.
Sur la base de ces informations et de notre évaluation des projets clés, nous prévoyons des réductions d’investissement de l’ordre de 33 % pour l’Afrique en amont?", a commenté Gail Anderson, chef de l’équipe en charge de l’amont en Afrique chez Wood Mackenzie. Plusieurs projets au Nigéria, au Sénégal ou encore en Angola devraient être retardés à cause de la situation. "La pandémie de c oronavirus pose un problème croissant. Le secteur africain en amont est tributaire de chaînes d’approvisionnement longues et complexes dans de nombreux pays, qui fournissent des voies de transmission au virus.
La production reste épargnée pour l’instant, mais plus les restrictions sur la circulation des personnes et des équipements s’accroîtront, plus il sera difficile pour les producteurs de la maintenir?», a-t-il poursuivi.