Lors de son intervention à l’occasion des festivités commémoratives du 58ème anniversaire de ces manifestations, tenues à l’Institut national spécialisé de la formation professionnelle "Chahid Merkhoufi Hocine" de Touggourt, M. Abdelhamid Yakoubi a soutenu que "ce soulèvement populaire, prolongement de ceux du 27 février 1962 qu’a vécus la ville d'Ouargla, traduisent le rejet catégorique des visées coloniales portant séparation du Sahara du reste du pays".
Le conférencier a indiqué que "les imposantes manifestations populaires qui ont eu lieu dans les villes respectives d’Ouargla et de Touggourt, constituent un soutien au gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) et à la délégation algérienne ayant conduit les négociations d’Evian".
Les populations locales, qui ont manifesté en cette date devant le siège de l’administration coloniale, ont brandi les couleurs nationales clamant des slogans reflétant leur attachement à l’unité indivisible du territoire national, à l’indépendance de l’Algérie, le rejet de toute tentative de séparation du Sahara du reste du pays et leur soutien indéfectible au gouvernement provisoire de la République algérienne.
Les forces coloniales ont recouru à la mobilisation de moyens matériels et humains pour venir à bout de cette résistance populaire.Placées sous le signe "manifestations du 7 mars 1962, confirmation de l’unité nationale", cette commémoration a été marquée par l'animation de plusieurs activités historiques, culturelles et sportives.
Les autorités locales ont mis à profit cette commémoration pour visiter le centre de détention et de torture de Touggourt, érigé en 1957 par les forces coloniales pour constituer un témoignage matériel plausible sur les atrocités perpétrées aussi bien sur les Moudjahidine que sur les civils par l’occupant français.
Le wali de Ouargla, Abou- Bakr-Seddik Boucetta a, à cette occasion donné le coup d’envoi d’un tournoi de football avec la participation de quatre équipes des services de la Protection civile et de la Sûreté nationale.