
Un abattoir moderne privé a été mis en exploitation à Ouled Moussa (Ouest de Boumerdes) en présence du chef de l'exécutif de la wilaya, a-t-on appris samedi du promoteur du projet Chebboub Smail.
Ce projet de grande envergure, bien d’un investisseur privé, est considéré «comme unique à l’échelle de la région en terme de capacité d’abatage estimée à 300 têtes bovines et 500 têtes ovines/Jour, mais aussi sur le plan équipement», a indiqué à l’APS M. Chebboub en marge d’une visite d’inspection du wali, Yahia Yahiatene, au niveau de la structure dans le cadre d’une visite de travail dans cette commune. Le promoteur du projet a particulièrement insisté, dans un exposé présenté au wali, sur son aptitude et sa disposition à «élargir les capacités de traitement de cet abattoir et à la création d’autres activités annexes à son niveau en conformité aux normes mondiales en vigueur», dans le cas où il pourrait «bénéficier de l’aide nécessitée pour ce faire», a-t-il assuré, ceci d’autant plus, a-t-il dit, que «je possède l’expérience nécessaire pour sa concrétisation» et atteindre cet objectif.
L'abattoir qui s’étend sur une assiette de 2000 m2 a été réalisé pour une enveloppe de près de 700 millions de dinars déboursée sur ses fonds propres, a précisé son promoteur. Il est doté d’une capacité d’abatage de 800 têtes ovines et bovines, toutes les huit heures, tout en assurant leur dépeçage, découpage industriel et conservation sous froid.
A sa mise en service, ce projet a assuré pas moins de 70 postes d’emploi, selon les explications fournies par M.
Chebboub, prévoyant de porter ce chiffre à 110 emplois «quand l’abattoir aura atteint son rythme de croisière», a-t-il dit. Le promoteur du projet a également fait part, à l’occasion, de son ambition «d’investir, dans le futur, dans l’élevage bovin», en créant près de l'abattoir une «ferme d’élevage, destinée à fournir le bétail destiné à l’abatage» et ce, dans un objectif de «couvrir mes besoins en bétail et, partant, réduire mes dépenses et gagner du temps», a-t-il observé.
M. Chebboub a affirmé, en outre, travailler dans le respect des normes environnementales en vigueur, comme stipulé dans le plan du projet et le cahier des charges, prévoyant, en outre, la réalisation «dans un avenir proche» d’une station pour l’éradication des déchets des animaux abattus, avec la récupération de ce qui peut l’être (os, têtes) et leur traitement pour les destiner au marché national, avec une orientation future à l’exportation «une fois acquise l’expérience nécessaire», a-t-il soutenu.