Le chef de la Mission multidimensionnelle intégréedes Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), Albert Gerard Koenders,a qualifié samedi de «satisfaisant» le bilan de six mois de présence de cettemission dans ce pays.
Mise en place officiellement le 1er juillet 2013, la MINUSMA a «contribuéà la stabilisation du pays en apportant un soutien sécuritaire, politique ethumanitaire, particulièrement dans les régions du Nord», a-t-il indiqué à lapresse.
Cette mission a favorisé le bon déroulement des scrutins présidentielset législatifs ainsi que le redéploiement progressif de l'administration dansles régions nord de Tombouctou, Gao et Kidal, a-t-il souligné.
Mais, le défi sécuritaire reste encore énorme. «Les récents événementstragiques, et notamment les attentats terroristes, nous rappellent cependantque les défis à surmonter restent nombreux», a-t-il fait remarquer.
Au cours des deux derniers mois, la MINUSMA a été plusieurs fois prisepour cible. D'abord à Tessalit au mois d'octobre où deux «casques bleus» tchadiensont perdu la vie. Ensuite, il y a quelques jours à Kidal, deux soldats sénégalaisde cette force ont été tués suite à une attaque-suicide contre la Banque la Solidarité (BMS).
«Ces événements démontrent qu'il est crucial que nous avancions ensemblepour rétablir la tranquillité à laquelle chaque citoyenne et chaque citoyendu Mali a droit», reconnaît M. Koenders.
Présentement, de nombreux projets de réhabilitation d’infrastructuressont en cours de réalisation au profit de l'agriculture, de la presse, desorganisations de la société civile et de toutes les couches de la populationmalienne, a indiqué le chef de la MINUSMA.
C'est à dire que, grâce à la MINUSMA, «des avancées significatives ontété enregistrées vers la restauration de l'ordre constitutionnel et de l'intégritéterritoriale au Mali», a noté M. Koenders.