Ce qui était un rêve estdevenu aujourd'hui réalité, avec la numérisation et la modernisation de l'administration publique et, par là-même de l'état-civil en Algérie. Il y a quelque temps, les Algériens appréhendaient le retrait des documents administratifs et de l'état-civil. Il s'agissait pour eux d'un véritable calvaire ou plutôt un parcours du combattant.
En plus des longs déplacements qu'exigeait le retrait d'un simple extrait de naissance inscrit sur les registres d'actes originaux de l'état civil, les Algériens perdaient un temps inestimable dans les queues, derrière des guichets, faut-il le reconnaitre, dépassés.
Il arrivait que des personnes se déplacent pendant plusieurs jours d'une wilaya à une autre pour pourvoir retirer un extrait d'acte de naissance ou de décès.
Cela suppose perte de temps, absentéisme et stress dans la mesure où ces longs déplacements d'une wilaya à une autre, ne garantissaient pas automatiquement le retrait immédiat des documents administratifs ou de l'état-civil.
A l'évidence, ces contraintes avaient encouragé le népotisme et le clientélisme, érigés en règle par certains employés véreux de l'administration. Pis encore, les ressortissants algériens établis à l'étranger étaient dans l'obligation de «descendre» en Algérie pour de simples papiers d'état civil. Des voyages qui leur coûtaient les yeux de la tête et ce, pour un simple document de l'état-civil.
Aujourd'hui, grâce à la modernisation et à la numérisation de l'administration, ces souffrances et supplices ne sont plus que de lointains souvenirs pour les Algériens, lesquels sont passés de l'archaïsme au modernisme.
Cette révolution avait commencé par l'introduction de la carte Chifa par la Caisse nationale de la Sécurité sociale. Il y a quelque temps, rembourser un médicament relevait de l'irréel en raison des queues interminables derrière les guichets de la Cnas.
A présent, avec l'introduction de la carte Chifa, les malades ne sont plus contraints de rembourser leurs médicaments. L'opération de remboursement est effectuée à la source en même temps que l'achat du médicament. Mieux encore, l'argent du rebroussement est directement viré par chèque dans le compte courant postal du patient, ce qui a débureaucratisé la Cnas.
Cela a également permis de mieux gérer le remboursement des médicaments et d'éliminer les faux assurés et faux ayant-droits.
Il en est de même pour les documents administratifs et de l'état-civil. Les différents documents comme le casier judiciaire, le certificat de nationalité et autres papiers de l'état-civil peuvent être retirés dans n'importe quelle wilaya alors qu'il était exigé auparavant de se déplacer dans la wilaya de naissance pour un simple document.
Cela est également valable pour les ressortissants algériens établis à l'étranger dans la mesure où les documents sont retirés au niveau des consulats.
Et ce n'est pas fini car dans un avenir très proche, il suffit d'un clic sur son ordinateur pour se faire délivrer un acte de naissance ou autre document administratif et ce, grâce à la généralisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication.
Ainsi le modernisme et la numérisation auront permis d'améliorer voire révolutionner le service public en Algérie. En somme, le gouvernement aura tenu ses promesses quad on sait que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, sur instruction du président de la République Abdelaziz Bouteflika, avait fait de l'amélioration du service public la priorité de ses priorités. Les résultats sont épatants !