Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mohamed Boudiaf, a présidé hier au centre de formation technique continue de la Sûreté nationale sis à Hydra, l’ouverture des 8es journées de formation médicale continue des praticiens de la santé de la Dgsn.
La cérémonie d’ouverture qui a été suivie d’une exposition des moyens, équipements et infrastructures modernes dont s’est dotée récemment la Dgsn en matière de santé a été rehaussée par la présence du général-major directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel, du DG de la Protection civile, du directeur central des services de la santé militaire, du directeur général de l’Hôpital central de l’armée, du directeur du service central de la santé de l’action sociale et des sports à la Dgsn et de la présidente du Croissant-Rouge algérien Mme Saïda Benhabylès.
Lors de son allocution, le général-major Abdelghani Hamel, a mis en exergue l’importance d’une prise en charge sanitaire «effective» pour l’ensemble des personnels de la Sûreté nationale afin d’améliorer les performances des différents services répartis à travers le territoire national. Dans ce cadre, le Dgsn a souligné que d’importants moyens humains et matériels ont été déployés en ce sens afin de garantir une prise en charge optimal aux policiers et aux membres de leurs familles.
Cette politique de santé axée sur la généralisation des soins s’est en effet traduite par la réalisation de plusieurs infrastructures modernes capables de couvrir l’ensemble des membres des familles policières (y compris les 200 000 policiers à la retraite) dont le nombre à prendre en charge avoisine les 1 200 000 personnes. Compétentes en matière de soins, d'expertise et d’enseignement dans le domaine médical, les structures de soins de la DGSN permettent de prendre en charge la totalité du personnel de la Sûreté nationale «ce qui allège considérablement le fardeau et réduit la pression sur les établissements publics de santé» a souligné le DGSN.
«Toutefois malgré toutes ces potentialité, le travail de prévention et de sensibilisation ne doit nullement être négligé, bien au contraire, car comme dit le proverbe «Mieux vaut prévenir que guérir» a-t-il ajouté.
Ce séminaire de deux jours qui traite principalement les thèmes en rapport avec les urgences médicochirurgicales, témoigne de l’importance accordée par le DGSN aux questions de santé et à l’intégrité physique et psychologique des personnels de la Sûreté nationale.