La banque canadienne TD a annoncé une hausse de 17% de son bénéfice net au deuxième trimestre de son exercice fiscal 2018 grâce à la réforme fiscale américaine et une bonne croissance des volumes de prêts et dépôts.
Le deuxième établissement bancaire canadien a dégagé un bénéfice net de 2,9 milliards de dollars canadiens (1,9 milliard d'euros) au deuxième trimestre fiscal terminé le 30 avril, comparativement à 2,5 milliards sur la même période du dernier exercice.
Hors exceptionnels et ramené à une action, le bénéfice trimestriel ajusté est ressorti à 1,62 dollars, soit 12 cents au-dessus de la prévision moyenne des analystes.
Le chiffre d'affaires a atteint près de 9,5 milliards de dollars, en hausse de 12% sur le même trimestre du dernier exercice.
Les provisions passées pour pertes sur créances ont augmenté de 11% à 556 millions de dollars, a indiqué la banque dans un communiqué.
«Nous sommes très contents de la progression des résultats dans l'ensemble de nos secteurs d'exploitation au Canada et aux Etats-Unis», a indiqué Bharat Masrani, PDG de Banque TD.
Pour les activités au Canada, le bénéfice s'est monté à plus de 1,8 milliard de dollars, en progression de 17% sur un an, dans le sillage «d'une augmentation des marges, d'une bonne croissance des volumes» de prêts et de dépôts «et d'un solide rendement au chapitre du crédit».
Pour le réseau bancaire aux Etats-Unis, Banque TD a dégagé un bénéfice de 979 millions de dollars, en hausse de 16%, en raison d»une «croissance enviable des volumes de prêts et de dépôts, de l'augmentation des marges et d'une réduction du taux d'imposition des sociétés».
