
L’évaluation définitive de la saison Hadj 2016 se fera avec l’entrée au pays du dernier hadji algérien, soit le 10 octobre en cours, a indiqué dimanche à Blida le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa.
«Un Conseil ministériel mixte d’évaluation se tiendra le 10 octobre, avec l’entrée au pays du dernier hadji algérien et vous aurez tous les détails à ce sujet», a indiqué le ministre dans une déclaration à la presse, en marge de la conférence inaugurale de l’année culturelle des centres islamiques.
M. Aissa a néanmoins souligné que l’évaluation préliminaire de cette campagne 2016 est «positive à travers le constat fait sur place, la grande discipline et le respect des consignes affichés par les hadjis algériens, qui ont attiré l’attention par leur jonction autour du drapeau national».
«Nos hadjis ont fait montre d’un grand sens de responsabilité en évitant les prédicateurs de tous bords et en se réunissant autour des Oulemas algériens délégués sur place», a ajouté le ministre, soulignant l’affectation de tentes VIP aux Algériens à Arafat.
«Nous avons mis en place un plan d’action qui s'étalera jusqu’à 2019 qui vise à assurer au hadji algérien des prestations de niveau, à la mesure de chaque dinar qu’il aura déboursé pour sa visite aux Lieux saints de l’Islam», a souligné M. Aissa, signalant, en outre, l’élaboration, en cours, d’ «un cahier des charges qui sera soumis aux agences de voyages les engageant à fournir des prestations à la mesure de leurs promesses et permettant aux personnes non satisfaites de recourir à la justice», a-t-il expliqué.
S’agissant de l’affaire des hadjis escroqués par des agences de voyages, le ministre a indiqué que «l’enquête à ce sujet est algérienne et se fait en terre algérienne, et que c’est à la partie en charge du dossier (qui n’est pas le ministère des Affaires religieuses) d’annoncer ses conclusions».
Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs a cité de nombreux secteurs concernés aux côtés des services de sécurité combinés, au titre de la préservation de l’identité de la pensée algérienne, à l’égard de la mondialisation, affirmant la «nécessaire préservation de l’identité nationale, dont l’âme est l’Islam, la langue est l’arabe, au moment ou sa dimension historique réside dans Tamazight, qui est le reflet des origines séculaires du peuple algérien».
S'agissant de la détermination de la date du premier jour de l’an de l’Hégire (Mouharam), le ministre a fait savoir que cette date n’est pas fixée par la Commission d'observation du croissant lunaire, mais plutôt par une partie civile administrative qui a la charge de fixer les jours des congés payés, et partant d'annoncer la date du premier jour de l’an de l’Hégire.
A contrario du mois de Radjab où le croissant lunaire doit être vu afin de déterminer le mois de Chaâbane, puis Ramadhan, jusqu’au mois de Dhi L’hidja, mois d’accomplissement du 5eme pilier de l’Islam (le Hadj).