
Les services de sécurité en Afrique doivent se définir en tant qu'«élément essentiel» dans la lutte contre la violence à l'égard des femmes, a indiqué hier à Alger, Emanuel Kazaka, inspecteur général de la police rwandaise.
Dans son allocution à l'ouverture des travaux de la 5e Assemblée générale de la Déclaration de Kigali, M. Kazaka, également président de la 4e Assemblée générale, a appelé «les services de sécurité en Afrique à se définir en tant qu'élément essentiel pour la lutte contre la violence à l'égard des femmes.» «Nous devons nous unir à tous les niveaux, local, régional et international et aller au delà du continent africain», a-t-il ajouté, affirmant qu'il faut «accorder surtout un peu plus d'importances aux situations post-conflits et faire des recommandations de la Conférence de Kigali une partie intégrante des politiques de service de sécurité.» Les travaux de la 5e Assemblée générale de la Déclaration de Kigali ont débuté hier à Alger, dans le cadre du renforcement des relations de la coopération policière à l'échelle continentale, en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal et du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.
Organisées par la Direction générale de la Sûreté nationale, ces assises sont prévues sur deux jours à la résidence Al Mithak (Alger).
Les participants examineront notamment l'aspect lié au rôle des organes de la sûreté dans l'enraiement de la violence à l'égard des femmes et des filles. D'éminentes personnalités nationales et internationales, des représentants des services de la police africaine, des représentants d'agences des Nations unies à Alger, dont celle de l'ONU-femme, et de l'Union africaine (UA) ainsi que des membres du secrétariat de la Conférence, prennent part à la rencontre d'Alger.