
Le siège du parti du Front des forces socialistes (FFS) continuait mercredi à recevoir des personnalités, des représentants d'organisations nationales et des membres de la famille révolutionnaire venus présenter leurs condoléances suite au décès du leader politique, Hocine Aït Ahmed, mercredi dernier à Lausanne (Suisse), à l'âge de 89 ans.
Les membres de la délégation du PT ont salué dans une déclaration à la presse le parcours politique "exemplaire" de Hocine Aït Ahmed en faveur de la démocratie et des droits de l'Homme.
"Nous sommes venus pour présenter nos condoléances au FFS en reconnaissance au parcours du défunt Hocine Aït Ahmed, qui a gravé son nom dans l'histoire de l'Algérie", a déclaré à la presse Nadia Chouitem, cadre du PT et membre de l'Assemblée populaire nationale.
Pour sa part, Smain Kouadria, un autre député du PT, a affirmé que feu Aït Ahmed "mérite l'hommage de la nation", faisant savoir qu'il avait rencontré l'ancien chef de l'Organisation spéciale (OS), en 1990 au Complexe d'El Hadjar à Annaba.
"Nous avions eu l'énorme plaisir de le recevoir au complexe d'El Hadjar où il avait évoqué avec les travailleurs les questions des libertés démocratiques et syndicales", s'est rappelé avec beaucoup d'émotion.
De son côté, le révolutionnaire Yacef Saadi a écrit dans une lettre adressée à la presse, dont l'APS a obtenu une copie: "Nos chemins se sont séparés mais ils sont restés toujours convergeant vers un but unique: Une Algérie libre et indépendante".
"Cher frère de combat +Da l'Hocine+, tu as choisi comme dernière demeure notre chère Kabylie, mais saches que ta dernière demeure c'est toute notre terre d'Algérie pour laquelle tu as tout sacrifié", a-t-il ajouté.
Dans une brève déclaration à la presse au siège du FFS, le général à la retraite, Mohamed Atailia a rendu un "grand hommage" au défunt qu'il a qualifié de grand homme.
L'ambassade d'Algérie à Washington a ouvert, pour trois jours, un registre de condoléances en honneur au défunt Aït Ahmed, en application de la décision du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de décréter un deuil national de huit jours à la suite du décès du Moudjahid.
Anne Patterson, secrétaire d'Etat adjoint au Proche-Orient avait signé mardi ce livre de condoléances au nom du gouvernement américain en hommage à ce grand militant de la cause nationale.
Des membres du corps diplomatique accrédité aux Etats-Unis se sont rendus à l'ambassade d'Algérie pour rendre hommage au chef historique, Aït Ahmed et exprimer leur profonde compassion à l'Algérie qui a perdu un fils valeureux et une grande figure de la résistance contre le colonialisme.
(APS)