Le premier véhicule utilitaire de marque italienne Iveco, dont l’usine de montage sera créée prochainement dans la zone industrielle de Sidi Khaled à Oued El-Bardi (sud de Bouira), sera mis en service en novembre 2016, a annoncé mardi le président- directeur général du groupe Ival.
Mohamed Bairi a fait cette annonce, lors d’un point de presse tenu en marge d’une réunion l’ayant regroupé avec le wali, Nacer Maskri, expliquant que cette usine de fabrication et de montage de véhicules utilitaires de marque italienne (Iveco) «devrait démarrer dans quelques semaines».
Après avoir examiné avec les responsables du groupe Ival des volets relatifs à la création de l’emploi et à la formation, le wali a demandé aux parties concernées, notamment au directeur de l’industrie et de la promotion des investissements, d’oeuvrer à faciliter les démarches en vue d’octroyer à cet investisseur le permis de lotir dans «les meilleurs délais».
Ce projet revêt une importance particulière puisque «nous comptons créer, à long terme, plus de 10.000 emplois directs et indirects», a souligné M. Bairi. Une fois opérationnelle, cette usine, qui sera construite sur une assiette foncière de 100.000 m2, devrait produire 1.500 véhicules, dans une première année, et le double dans deux ans. «Nous prévoyons d’atteindre 4500 à 5000 véhicules utilitaires dans les trois années suivant la mise en marche de l’usine», a ajouté M. Bairi.
Au cours de la réunion, le même responsable a précisé que ce projet sera réalisé avec la participation de plusieurs sous-traitants pour la fabrication de boîtes à vitesse, de châssis, de peinture ainsi que de sièges. «La Société nationale de véhicules industriels (SNVI) ainsi que l’investisseur allemand (ZF) sont parmi les partenaires qui vont sous-traiter avec cette usine d’Iveco», a encore précisé le patron d’Ival.
En marge d'une cérémonie de signature d'un mémorandum d'entente pour la création d'un comité conjoint de coopération industrielle entre l'Algérie et l'Italie, tenue à Alger le 15 septembre, le même responsable avait souligné qu’en plus du montage, «l'usine aura également une unité de fabrication des pièces de rechange, pour se conformer aux exigences du ministère de l'Industrie et des Mines», en relevant que «plusieurs sous-traitants étaient déjà identifiés et en mesure de nous accompagner».
