
C’est un vibrant et sincère appel du président Bouteflika aux «égarés» pour qu’ils bénéficient de la clémence de la patrie, et abandonnent la voie du terrorisme et rejoignent la société algérienne.
Le Président Bouteflika a ainsi, à l’occasion de la commémoration du 10ème anniversaire de l’adoption de la Charte pour la paix et la Réconciliation nationale, appelé les terroristes qui menacent la sécurité du pays de déposer les armes et de bénéficier des dispositions de cette loi.
Tout comme il a rendu un hommage appuyé aux forces de sécurité dans leur mission de lutte contre le terrorisme et la protection de la patrie de cette menace.
Il renouvellera ainsi «l'appel de la Patrie clémente aux égarés qui voudront se ressaisir et abandonner la voie du crime, pour bénéficier des dispositions de la Charte pour la paix et la Réconciliation nationale».
En outre, il réaffirme solennellement que «je renouvelle cet appel au nom d'un Etat fort et au nom du Peuple, car nous sommes une Communauté de croyants». Bien sûr, il rendra donc un véritable hommage aux «le courage, la bravoure et l'abnégation des éléments de l'Armée Nationale Populaire et des services de sécurité».
Le message du chef de l’état est clair : plus que jamais, l’Algérie a besoin d’un climat de paix, de sérénité et d’esprit patriotique pour traverser la dure conjoncture économique et sociale actuelle. Les défis sont énormes pour l’Algérie et son économie avec la baisse drastique des recettes pétrolières.
La fin du terrorisme, la fin de cette menace est une voie ouverte vers plus de progrès social, plus de travail et, surtout, tous les clignotants seront au vert en ce qui concerne le climat sécuritaire.
Car cette voie est synonyme de cohésion sociale, de plus d’unité des rangs au sein du peuple algérien. C’est ce qu’a ainsi relevé le Président Bouteflika lorsqu’il souligne que «c’est grâce à cette unité et à cette stabilité nationale que nous poursuivrons ensemble, avec l'aide de Dieu, la modernisation de nos institutions démocratiques, la construction d'une économie plus forte, libérée de la dépendance des seuls hydrocarbures, ainsi que toutes les réformes et engagements autour desquels vous m'avez renouvelé votre confiance l'année dernière».
L’appel est éminemment politique, mais surtout économique, car autant la paix retrouvé libère les énergies, autant les milieux d’affaires et investisseurs auront plus de visibilité sur l’avenir politique du pays.
Et ce n’est pas le moins que l’on puisse dire de cette position courageuse du Président contre ceux qui se sont opposé à la Charte pour la paix et la Réconciliation nationale, lorsqu’il rappelle par ailleurs que «tout ce qui a pu être accompli à l'ombre de la Concorde civile, de la Paix et de la Réconciliation nationale, constitue une somme d'acquis pour lesquels nous remercions Allah et sur lesquels nous pouvons continuer à bâtir davantage et à avancer plus loin encore».
Son satisfecit, il le soulignera également en relevant que les résultats de cette charte pour la paix sont une «paix retrouvée, la sécurité du pays préservée et la construction nationale relancée».
«Nous réitérons que les choix du peuple souverain consignés dans la loi portant Concorde civile ainsi que dans la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, seront intégralement respectés et préservés, sans concession aucune», a encore affirmé le chef de l'Etat, qui a balayé d’un revers de la main les velléités de quelques milieux de perturber un tel climat de paix nationale retrouvée.
Boualem Branki