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Tipasa : Septembre, les derniers jours d’été aux relents de sérénité

Publié par DK News le 15-09-2015, 00h55 | 36
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La belle ville de Tipasa vit, en ces derniers jours de l’été 2015, un doux septembre aux relents de sérénité, après une saison touristique tumultueuse, marquée par la visite de plus de six (6) millions d’estivants.

Le calme plane enfin sur toute la ville avec la diminution du trafic routier au centre-ville, où les passants dépassent en nombre les véhicules. Plus de cafés, plus de restaurants bondés de consommateurs... Commerces et places publiques peuvent enfin «respirer» le calme, dans une ville où même la mosquée «El Atik» n’a pas enregistré, vendredi, la grande affluence habituelle des fidèles, qui ont pu accomplir leur prière à leur... aise.

Non loin de la mosquée, le boulevard des restaurants à poisson ne connait pas la même frénésie qu’en été. Contrairement aux pics de fréquention des deux mois écoulés, les restaurateurs se font rude concurrence pour attirer les clients, en misant désormais sur la qualité des prestations.

Des prestations qui n’étaient pas à la hauteur, durant le mois d'août, où les estivants ne se faisaient pas prier pour constituer de longues files devant les restaurants, au point où l’un d’eux, ayant pignon sur rue à Tipasa, a fait un gain de... 10 millions de da, durant ce seul mois, selon les affirmations d’un vendeur de poissons.

Même le port de pêche et de plaisance, visité durant l’été par des centaines de touristes, semble, lui aussi, prendre du repos, mais surtout un peu plus propre suite à la disparition des amas d’ordures, causés par l’activité des vendeurs de thé et des restaurateurs, et leurs aléas de gobelets en plastique et de bouteilles d’eau vides.

 

Des plages en beauté après la disparition des «mille et un parasols»

Avec le rush de l’été passé, la ville de Tipasa, ses rues et ses sites touristiques ont bénéficié d’une large campagne de nettoyage, marquée, il faut le dire, par une «faible» contribution des citoyens.

Mais qu’a cela ne tienne, car avec le départ des hordes des vacanciers, les plages, aussi, ont pu de nouveau «respirer», en arborant leur bleu azuré naturel, après une saison pleine durant laquelle enfants et parents s'en sont donné, à c£ur joie. En effet, les plages bondées d’août et juillet, qui offraient la même image de «surpeuplement» depuis Matarés à Chenoua, avec leurs mille et un parasols, sont apparues, le week-end dernier, bien plus belles, offrant une gracieuse image d’adieu à l’été.

D’où que l’on se tienne, que cela soit des hauteurs de Tipasa ou du haut de l’Oued Merzouk, à l’entrée de Tipasa-centre (autoroute Alger-Cherchell), voire même de la Corniche de Chenoua, le paysage est le même, mais surtout époustouflant, une belle ville et des plages dorées, à perte de vue, sans âme qui vive, exception faite de quelque amoureux invétérés de l’air marin.

 

Les amoureux de l’été en septembre

Pour comprendre la magie de l’été en septembre (ou l’été indien), il suffit de faire une simple virée à Chenoua-plage (Ouest de Tipasa). Là, point de files de véhicules, à l’entrée des plages, d’où ont disparu, également, les loueurs de chaises, tables et autres parasols, qui squattaient chaque mètre de sable. La plage n’est occupée que par des estivants adultes, non accompagnés d’enfants, qui sont la source des «cris et du spectacle sur les plages», selon les déclarations de plusieurs vacanciers à l’APS.

Enfin, le brouhaha de l’été à cédé la place à des parasols éparses, de différentes couleurs et formes, en remplacement des tentes uniformes cédées contre 1200 da l’unité, durant l’été. Même les chaises de différentes couleurs, ramenées par les estivants créent, aujourd’hui, une ambiance différente sur la plage.

Une plage où l’on observe un couple (ne dépassant pas la soixantaine chacun) plongés dans une discussion calme, où ils semblent se remémorer un beau passé lointain, tandis qu’un jeune couple installé à coté, semble gouter aux joies d’une lune de miel bien méritée, allongés tous deux face à la mer et humant l’air marin, à plein poumons.

Approché par l’APS, le jeune couple a été interrogé sur la raison qui l'a poussé à choisir septembre pour leur lune de miel. Une question à laquelle le jeune mari, Mahfoud, n’a eu aucun mal à répondre, en affirmant que le choix de septembre a été «bien calculé». «Nous voulions profiter du calme ambiant, mais surtout du recul des prix de location des appartements et des autres prestations, comparativement au mois d’aout», a-t-il expliqué.

Un autre nouveau marié, Sami, a mis en avant la beauté magique de Tipasa, en cette période de l’année, caractérisée par le recul du flux touristique, lui permettant ainsi de profiter pleinement de son congé annuel, d’autant plus que l’occasion (le mariage) s’y prête pleinement. «Donc, a occasion exceptionnelle, un congé exceptionnel», a t-il conclu. Un avis partagé par le mari soixantenaire qui, avec un brin de philosophie, a déclaré que septembre est le «mois des artistes». Un mois aux relents particuliers, durant lequel l’été et l’automne se rejoignent.

«C’est la fin d’une saison et le début d’une autre», a-t-il dit, ajoutant que la chute des feuilles annonce, pour lui, un «nouveau départ, tant pour ma vie sociale, conjugale que professionnelle».

«Le repos en septembre me fournit l’énergie nécessaire pour toute l’année», a-t-il assuré.

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