
Le président américain Barack Obama a présenté hier des excuses au Japon à la suite d'informations de WikiLeaks selon lesquelles Washington aurait espionné des hommes politiques japonais, a annoncé le porte-parole du gouvernement japonais, Yoshihide Suga.
Dans une conversation téléphonique avec le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, hier matin, le président Obama a dit qu'il était «extrêmement désolé (...) car cette affaire a déclenché un grand débat au Japon», a déclaré M. Suga, sans confirmer les allégations d'espionnage. «Le Premier ministre Abe a dit (à M. Obama) que si les personnes citées avaient été l'objet de telles activités, cela risquerait de compromettre les relations de confiance entre alliés», a poursuivi M. Suga, ajoutant que M. Abe avait exprimé de «sérieuses préoccupations» au sujet de cette affaire.
Le site spécialisé dans la publication de documents confidentiels WikiLeaks avait rapporté le 31 juillet que les Etats-Unis avaient espionné de hauts responsables du gouvernement japonais et d'entreprises nippones ainsi que le gouverneur de la banque centrale.