Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Mokri a réitéré, lundi à Alger, son appel à la nécessité de consacrer une «véritable entente nationale» entre les différentes tendances politiques pour faire face aux futurs défis du pays.
Le MSP est pour la concrétisation d'une «véritable entente nationale» entre les différentes parties politiques, a soutenu M. Mokri à l'ouverture de l'université d'été du MSP, soulignant que l'aboutissement d'une telle démarche exigeait «un dialogue entre le pouvoir et l'opposition, sans conditions préalables».
Un débat autour des différentes questions politiques, économiques et sociales permet d'harmoniser les vues et d'appréhender les défis qui se posent tant au niveau national qu'international, a-t-il argué.
M. Mokri a évoqué certaines mesures auxquelles le pouvoir politique pourrait recourir pour sortir, a-t-il dit, de l'«impasse», suite à la baisse des cours du pétrole sur les marchés internationaux, notamment l'endettement qui risque de «mener à des tensions sociales».
Il a également critiqué la politique de «dépréciation de la monnaie pour exporter le produit national sur les marchés internationaux» qui, à son sens, «reste sans grand intérêt pour l'économie nationale».
Le responsable a mis en garde contre «les conséquences» de l'arrêt des projets inscrits au programme de développement «notamment sur l'investissement et l'emploi», car cela risque, a-t-il estimé, de «freiner le développement». Les participants à l'université d'été débattront de plusieurs dossiers nationaux, régionaux et internationaux dont «le discours médiatique, politique et économique en Algérie» et «la question palestinienne».
Les travaux de la 13e édition de l'université d'été du mouvement ont débuté lundi et se poursuivront jusqu'à mercredi.
