
Les projets dans le domaine des travaux publics sont désormais « parlants ». Ils ne seront plus inertes, sans âme, muets, incolores et inodores. Abdelkader Ouali a introduit un nouvel instrument d'évaluation des avancées des travaux.
Une évaluation physique va désormais se traduire en évaluation économique. Certainement que cette méthode introduit fatalement une corrélation « réalisation physique _impact économique [BM1] ».
Ce nouvel instrument permettra de renforcer les motivations de tous les acteurs liés au projet évalué. De les évaluer également. De les récompenser. De les sanctionner le cas échéant.
A quoi est destinée la réalisation de tel projet ? Qu'en sera-t-il induit en terme économique ? Quel impact sur la région ? Quel impact sur le pays ? Quel impact sur le développement humain ? Sur l'emploi ? Quel impact en terme de temps? Quel impact sur l'intégration de la jeunesse ? Sur la sécurité?
A contrario, on raisonnera en termes de pertes, d'évaluation de ce qu'on n'a pas pu avoir comme implications positives, et certainement que cela amènera les responsables à se culpabiliser.
On gagnerait à généraliser à tous les secteurs cette méthode d'évaluation. Une coupure d'eau pendant une durée à tant d'abonnés pourra se traduire par un manque à gagner chiffré pour l'entreprise distributrice, avec le même calcul pour les entreprises consommatrices, les boulangers par exemple, le nombre de pains non produits et ainsi de suite...Sonelgaz utilise le ration nombre d'abonnés coupés, énergie on distribuée...
Cette évaluation est une innovation et comme toute innovation, il faudrait l'appliquer et étudier sa généralisation. Sans doute que les conditions de sont succès sont réunies.