A l’occasion de la célébration de la semaine de la circulation arabe, le Forum de la Sûreté nationale, a abrité hier à l’Ecole supérieure de police, Ali-Tounsi, de Châteauneuf, une conférence consacrée à la présentation du programme de sensibilisation et de prévention mis en place à cette occasion par la Direction générale de la Sûreté nationale et le Centre nationale de prévention et de sécurité routière (CNPSR).
L’objectif de cette manifestation est de sensibiliser un maximum de personnes à travers le territoire national afin de réduire le nombre d’accidents de la circulation en particulier ceux causés par les poids lourds et les bus de transports en commun qui ont enregistré une hausse inquiétante depuis le début de l’année 2015, a indiqué le commissaire principal, Amar Laroum, chef du Forum de la Sûreté nationale. Lors de son intervention, le dDirecteur du CNPSR .
Hachemi Boutalbi, a fait savoir, qu’en 2010, les accidents de la circulation ont causé la mort de plus de 44 000 personnes dans les pays arabe. Dans ce cadre et pour mettre fin à cette hécatombe routière, le Conseil des ministres de l’Intérieur arabes a décidé en 2001, de lancer l’initiative de la semaine de la circulation arabe.
Pour célébrer cet évènement, la Direction générale de la Sûreté nationale a élaboré un riche programme qui s’étalera sur un mois, comprenant entre autres, la diffusion de spots publicitaires à travers les différents supports médiatiques, l’organisation de circuits d’éducation routière au niveau des établissements scolaires pour inculquer aux enfants les règles élémentaires de bonne conduite ainsi que l’organisation de journées d’information au profit des usagers de la route.
Intervenant à son tour, le sous-directeur de la prévention routière et de la circulation à la DGSN le commissaire principal Ahmed Naït El-Hocine, a souligné que la stratégie opérationnelle définie par le haut commandement a permis la réduction du nombre d’accidents de la circulation durant ces dernières années. A titre expérimental, une brigade spéciale avec des véhicules banalisés a été mise en place pour traquer les chauffards sur les routes de la capitale.
Depuis le début de l’opération, les éléments de cette brigade ont enregistré pas moins de 175 délits routiers, 5000 infractions génératrices d’accidents et 889 manœuvres dangereuses. Sur un autre plan, des mesures seront appliquées prochainement pour réduire le nombre d’accidents impliquant les poids lourds en obligeant les routiers à s’équiper d’un chronotachygraphe pour enregistrer le temps de conduite et de repos. Des stations de pesages mobiles seront également mises en service pour contrôler les camions.
