Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a inauguré hier mardi la 48e édition de la Foire internationale d'Alger sous le sceau d'une meilleure intégration de l'économie algérienne dans la mondialisation.
Cette manifestation économique se tient cette année dans une conjoncture particulière pour l'économie algérienne, obligée d'aller chercher au plus profond d'elle même les ressorts nécessaires pour passer sans encombre cette phase délicate symbolisée par la baisse des cours de pétrole, et ses inévitables répercussions sur les grands agrégats de l'économie nationale.
C'est donc sous ce prisme d'un challenge pour l'industrie, l'agriculture, les services et les grands leviers de l'économie algérienne que se tient cette 48e FIA.L'inauguration de cette édition par le Premier ministre est par ailleurs un signal fort aux exposants algériens, entre industriels, fournisseurs de services, partenaires et investisseurs pour qu'ils replacent au centre de leurs objectifs la relance de l'économie algérienne, un rebond des grands indicateurs économiques et, surtout, attirer vers le marché algérien les potentiels investisseurs.
Car le marché algérien, avec une législation nouvelle, est préparé à recevoir des investisseurs dans une large gamme de secteurs d'activité, dont les infrastructures de base, le transport, les mines, l'énergie et tous les métiers de l'agriculture. C'est dire tout l'intérêt et la sollicitude des plus hautes autorités de l'Etat pour amorcer le renouveau de l'économie algérienne, avec en toile de fond deux grands secteurs potentiels à rénover: les exportations avec une relance de la production nationale hors hydrocarbures, et des importations ciblées destinées autant à l'outil de production qu'à la demande sociale.
Autant d'objectifs incompressibles à court terme à réaliser par l'économie algérienne, qui doit par ailleurs asseoir un développement local équilibré et centré sur les besoins des populations de l'intérieur du pays. C'est dans ce contexte que le Président Bouteflika parle et a toujours parlé de développement économique équilibré, en ce sens qu'il tient compte des besoins d'émancipation des Algériens, où qu'ils soient. La mise en place de nouvelles circonscriptions administratives, décidées par le chef de l'Etat dans le sud du pays obéit à cette logique.
Dès lors, et dans le contexte actuel stressant de baisse des cours du brut sur les marchés internationaux, l'économie algérienne est devant cette aubaine de mieux prendre en charge le développement des exportations hors hydrocarbures.Autant pour améliorer l'offre de l'industrie nationale, que celle de l'agriculture, avec, en finalité, l'émergence d'une économie forte et indépendante du secteur des hydrocarbures pour la création de richesses, d'emplois stables, et donc pour relancer la croissance économique.