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Affaire Khalifa : Abelmoumene Khelifa nie en bloc les charges retenues contre lui

Publié par DK News le 07-05-2015, 19h28 | 49
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Le principal accusé dans l'affaire Khalifa Bank, Abdelmoumene Khelifa a nié jeudi en bloc les charges retenues contre lui par le représentant du ministère public, près le tribunal criminel de Blida, notamment s'agissant de la gestion de la Khalifa Bank «Les différentes agences de Khalifa Bank étaient libres de fixer le taux d'intérêt», a répondu l'accusé en réponse aux charges retenues contre lui par le procureur général prés du tribunal criminel de Blida, Mohamed Zergue Erras, au quatrième jour du procès.

Relevant avoir été membre de l'Association des banques et des finances (ABEF) dans le cadre de laquelle, il n'a jamais eu de «souci», l'accusé a été, par ailleurs, interrogé sur le «non payement» des impôts par la Khalifa Bank.

A ce propos, Abdelmoumene Khelifa a soutenu que le payement s'effectuait au moyen de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), ajoutant avoir bénéficié des exonérations d'impôts dans le cadre des mesures incitatives accordées par l'Agence nationale de promotion des investissements.

A la question de savoir le pourquoi du remplacement continu des cadres et gestionnaires des différentes sociétés du groupe ainsi que de leur transfert entre celles-ci, l'ex-milliardaire déchu a indiqué que cela faisait partie de «la politique» de gestion du groupe.

«Est-ce l'argent des placements qui a servi à l'achat de l'immobilier, en un laps de temps quasiment identique, par les responsables et cadres de la Khalifa Bank», s'est interrogé le représentant du ministère public.

«La banque avait pour habitude d'octroyer des crédits à ses employés à cet effet», a répondu en toute assurance Abdelmoumene Khelifa. Interpellé sur le transfert des fonds d'Alger vers Oran qui s'effectuait par Khalifa Bank sans autorisation du ministère de l'Intérieur et des Collectives locales, l'accusé a indiqué qu'«aucune loi n'interdisait ce type d'activités» et que la défunte banque «disposait, de toute façon, de sa propre société pour ce faire».

«De plus, nous avions un contrat avec l'entreprise publique Amnal de transport de fonds, lesquels s'effectuait en fin de chaque journée depuis l'ensemble de nos agences bancaires vers la caisse principale de l'agence principale, avant d’être déposés le lendemain matin à la Banque d'Algérie», a-t-il ajouté.

Affirmant que la majorité des entreprises publiques détenaient des comptes à Khalifa Bank, Abdelmoumene Khelifa a réitéré, plus d'une fois, n'avoir jamais enfreint la réglementation s'agissant du «contrôle de change».

Le procureur de la République l'ayant interpellé sur d'autres innombrables détails non contenus dans l'arrêt de renvoi. Le juge Menouar a dû le rappeler à l'ordre plus d'une fois en vue de s'en tenir au contenu de ce document. Le procès après cassation de l'affaire Khalifa Bank s'est ouvert lundi au tribunal criminel de Blida, huit années après le premier procès en 2007 au niveau du même tribunal.

Au total, 71 prévenus, dont 21 détenus en plus de l'accusé principal Abdelmoumene Khelifa, comparaîtront pour la deuxième fois lors de ce procès qui verra, par ailleurs, la présence de plus de 300 victimes et partie civile.

 

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