Comme à l’accoutumée, le cinéma français fait parler ses chiffres quelques jours avant le lancement du Festival de Cannes qui démarre dans une semaine.
En présentant le bilan de l’année 2014, les responsables du CNC (Centre national du cinéma), se frottent les mains et laissent pousser un grand cocorico ; il s’agit en effet d’une année record au regard de nombreux indicateurs.
«Le nombre de films français distribués en salles et le nombre d'entrées ont franchi des records jamais atteints depuis plus de 30 ans, selon le Centre national du cinéma (CNC)», nous apprend le site lefigaro.fr qui ajoute cette autre performance soulignée par le CNC, qui annonce que «côté distribution en salles, le nombre de films français projetés (343 films) n'a jamais été aussi élevé ‘’depuis au moins 1975’’».
De nombreux indicateurs ont été mis en avant au cours de la présentation du CNC qui ont mis en exergue le taux de fréquentation enregistré dans le parc des cinémas français où un «total de 208,97 millions de spectateurs ont acheté des billets (+7,9%) en 2014, dont 91,26 millions pour les seuls films français (+41,2%), ce dernier chiffre constituant un record depuis 30 ans», selon lefigaro.fr qui rapporte que «de telles performances permettent aux films français de s'approcher de la fréquentation des Américains, dont les entrées ont reculé de 9,5%, à 93,37 millions, soit une part de marché de 45,4%».
En matière d’infrastructures cinématographiques, le CNC avance que «la France dispose du parc cinématographique le plus important en Europe, avec 2 020 établissements et 5 653 écrans », selon le site du quotidien lemonde.fr qui note «qu’avec en moyenne, 8,6 écrans pour 100 000 habitants, l’Hexagone est ainsi doté du parc de salles le plus dense», ajoutant «qu’en l’espace de dix ans, le nombre de fauteuils a augmenté de 5,4 %, celui des écrans de 7,3 %».
En matière de catégories de publics, « les inactifs représentent 51,1 % du total et, parmi eux, les étudiants, 28,6 % », fait remarquer lemonde.fr qui souligne également que « les 25-49 ans forment le bataillon le plus important (35,6 %) devant les 50 ans et plus (33,1 %)».
Les chiffres du CNC font par ailleurs ressortir que «le Septième art demeure un loisir très répandu chez les jeunes », d’après le site français qui note à propos de ce bilan du cinéma français que « tous les clignotants sont au vert ou presque».
CEM
