
L'Algérie est en mesure de devenir leader dans la mise en £uvre de l’approche de la ville intelligente durable et d’avoir un rôle stratégique dans la réduction du fossé entre sociétés des pays développés et ceux en voie de développement (Afrique), a affirmé mardi à Ouargla un chercheur à l’université de Montréal (Québec, Canada).
Animant une conférence intitulée "Les technologies des villes intelligentes et durables" à l’Université Kasdi Merbah, le Pr. Mohamed Cheriet a souligné qu’il "est indispensable aujourd’hui d’arrêter une feuille de route et réfléchir à des approches efficientes pour préparer l’Algérie à la prochaine étape et hisser ses villes à un niveau de développement confortable".
"La notion de la ville intelligente et durable n’est pas de la science-fiction, mais une réalité adoptée dans plusieurs pays qui se sont développés en matière de technologies, y compris certains pays arabes de l’Asie, telle que les Emirats Arabes Unis", a indiqué le conférencier, ajoutant que "l’Algérie sera en mesure, au regard de ses importantes potentialités, d’être leader dans ce domaine".
M. Cheriet a, par ailleurs, estimé que "l’application de cette approche sur la ville algérienne aura d’importantes retombées économiques et écologiques et des répercussions positives sur la vie du citoyen, pour peu que les technologies de l’information et de la communication (TIC) y soient utilisées de manière efficiente, en plus de l’élaboration d’un réseautage conforme de données et de communications pour assurer une meilleure communication".
L’Algérie, a-t-il dit, peut servir de modèle, en constituant un trait d’union entre les pays développés du Nord et ceux en voie de développement en Afrique, à la faveur de l’exploitation des TIC et d’autres atouts pour améliorer le cadre de vie du citoyen et prendre en charge les aspirations socio-économiques et écologiques des générations futures.
"Le développement des sociétés et l’application de l’approche de la ville intelligente, que des puissances internationales £uvrent à concrétiser, ne nécessitent pas la mise en £uvre de systèmes intelligents uniquement, mais la prise en considération de moult facteurs, dont la préservation et la protection de l’environnement, la réduction de la pollution qui, elle aussi, requiert le développement des réseaux informatiques et de la recherche en énergies renouvelables afin de réduire l’exploitation de l’énergie fossile.