Economie

350.000 placements d'emplois effectués en 2014

Publié par DK News le 05-01-2015, 17h29 | 40
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Plus de 350.000 placements d'emplois ont été effectués en 2014 par l'Agence nationale de l'emploi (ANEM) dans le secteur économique, a indiqué son Directeur général, Mohamed Tahar Chaâlal, assurant que la conjoncture économique marquée par la chute des prix du pétrole n'«impactera» pas sur les futurs recrutements.

Sur les 350.000 placements réalisés l'année passée, 100.000 l'ont été dans le cadre du dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP), dont 87% dans le secteur économique, alors que 46.000 ont concerné les Contrats de travail aidé (CTA), a précisé à l'APS M. Chaâlal.

Il s'exprimait en marge de la rencontre régionale réunissant les directeurs régionaux de l'emploi, les chefs d'agences de wilayas de l'emploi (AWEM) ainsi que les chefs d'agences locales de l'emploi (ALEM) des wilayas d'Alger, de Blida, de Tizi-Ouzou et de Ouargla.

«Nous terminons l'année 2014 avec une progression en offres d'emplois et l'année en cours devra connaître une stabilité en termes de demandes», a-t-il ajouté, se félicitant que le secteur économique soit le pourvoyeur principal en emplois, alors que durant les années précédentes, les embauches étaient essentiellement assurées par l'administration.

La conjoncture économique actuelle, marquée par une baisse des prix du pétrole, n'«impactera pas» sur les perspectives de l'Agence et des futurs recrutements, a-t-il, par ailleurs, rassuré, arguant du fait que 70% des recrutements sont assurés par le privé.

«Les incidences seront peut-être ressenties ailleurs et par rapport à certains investissements. Cela étant, les pouvoirs publics ont pris les mesures nécessaires pour y faire face», a ajouté M. Chaâlal, estimant, à ce propos, que la Fonction publique ne pouvait pas «continuer à être le seul recruteur».

Il a, par ailleurs, annoncé le dépôt, dans les jours à venir, de la nomenclature algérienne des métiers et des emplois au niveau de l'Office national des droits d'auteur (ONDA), qualifiant le document de «référentiel inédit».

Une nouveauté, a-t-il explicité, qui sera mise à la disposition des potentiels pourvoyeurs d'emplois, à savoir notamment les entreprises et les opérateurs économiques.Revenant sur la portée de la rencontre, M. Chaâlal a indiqué qu'elle permet d'«écouter» les différents responsables locaux sur la réalité et les contraintes liées à leurs prérogatives, s'agissant de la prise en charge des demandeurs d'emplois. Des réunions similaires ont été organisées en 2014 à Annaba, Constantine et Oran avec le même objectif, a-t-il enfin rappelé.

Il y a «suffisamment» d'offres d'emplois dans la wilaya de Ouargla

Les offres d'emplois dans la wilaya de Ouargla sont «suffisantes», ont relevé lundi à Alger, les responsables de l'Agence nationale de l'emploi (ANEM), évoquant la «pression» qu'exercent sur eux les demandeurs d'emplois en raison d'une «mauvaise perception» de leur rôle.

«La pression induite par les demandes d'emplois à Ouargla a baissé en 2014 grâce aux instructions du Premier ministre incitant à favoriser le recrutement de la main d'oeuvre locale. Il existe suffisamment d'offres d'emplois dans la wilaya qui ont atteint plus de 14.000 l'année écoulée avec 10.000 placements», a déclaré à l'APS, le Directeur  général de l'ANEM, Mohamed Tahar Chaâlal.

Il s'exprimait en marge de la rencontre régionale réunissant les directeurs régionaux de l'emploi, les chefs d'agences de wilaya de l'emploi (AWEM) ainsi que les chefs d'agences locales de l'emploi (ALEM) des wilayas d'Alger, de Blida, de Tizi-Ouzou et de Ouargla. «Il n'existe pas de problème d'embauche et ce sont les sociétés qui sont habilitées à recruter.

Nous subissons d'énormes pressions de la part des demandeurs d'emplois et ce qui est rapporté par les médias est loin d'être la réalité», a indiqué le chef d'agence de l'emploi de la wilaya de Ouargla, Nouar Bachir.

Le responsable de l'ANEM de la wilaya, connue pour sa concentration en sociétés d'hydrocarbures aussi bien nationales qu'étrangères, a évoqué des «pressions au quotidien» allant jusqu'à prendre la forme de «harcèlement» et de «menaces» sur l'intégrité physique exercées sur les différents responsables locaux de l'agence. Il a affirmé, en outre, que les jeunes chômeurs «rechignent» souvent à accepter les offres qui leur sont présentées, définissant «eux-mêmes» les critères d'employabilité, à savoir un «salaire motivant même si les qualifications ne sont pas compatibles».

Allant dans ce sens, le chef de l'ALEM de Hassi-Messaoud, Siouad Ahmed, a évoqué, quant à lui, une «mauvaise perception» entretenue par ceux qui sollicitent les emplois car «convaincus» que c'est l'agence qui détient la décision finale d'embauche. «Notre rôle est limité et les offres que nous recevons des entreprises sont définies en fonction des besoins de celles-ci et non pas des nôtres», a-t-il ajouté.

Assurant faire face à un afflux «bien en-delà» des capacités de l'antenne locale de l'ANEM, M. Siouad a observé, en outre, que les offres d'embauche proviennent souvent des mêmes entreprises tandis que d'autres ne s'impliquent pas dans la démarche. «Lorsqu'il y avaient des manifestations pour les recrutements à Ouargla, nous étions systématiquement les premiers incriminés alors que nous contribuons à résorber le chômage, dont le solutionnement relève également d'autres institutions», a-t-il déploré.

Le chef de l'ALEM de Hadjira dans la même wilaya, Hadj Fouzi Kouidri, est allé, quant à lui, jusqu'à qualifier les demandeurs d'emplois qui rejettent certaines offres de «chômeurs gâtés», estimant que «lorsque l'on est dans le besoin de travail, on ne peut se permettre de faire la fine bouche». «Nous ne sommes que des intermédiaires entre l'entreprise qui emploie et le chômeur qui cherche un poste de travail. Pour les placements, nous procédons selon le numéro d'inscription des candidats au travail», a t-il ajouté, concluant qu'il n'existe pas de «crise» d'emplois dans la wilaya.

 

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