Samira 21 ans, est victime d’un viol par son cousin et perd sa virginité, elle prend son courage à deux mains et court déposer plainte pour viol contre son cousin Fayçal âgé de 39 ans, un alcoolique et un drogué; c’est un repris de justice notoire, celui-ci est arrêté et présenté aux services de police judicaire.
L’accusé nie d’abord les faits qui lui sont reprochés, mais pressé de questions, il avoue finalement son acte. Il réalise sûrement la gravité de son geste.
Le jour du procès, en ce mois de novembre 2014, il doit répondre de ses actes; le président de la cour, après avoir procédé à l’identification d’usage prie le greffier de lire les charges retenues contre l’accusé. Le président ne manquera pas de rappeler le passé de l’accusé. En effet, Fayçal avait un casier judiciaire bien chargé.
A la barre, le mis en cause dans un premier temps avait tout nié mais il finit par relater toute l’histoire dans ses moindres détails.La fille est appelée à la barre, le président la prie de lui raconter sa mésaventure.
Elle relate les faits tout en criant son désespoir, Elle a perdu son honneur et son avenir. Prenant la parole, le représentant du ministère public, après avoir rappelé les faits qu’il a jugés très graves, requiert 8 ans de prison ferme à l’encontre de l’accusé pour viol en vertu des articles 266 et 336-2 du code pénal.
L’avocat, lui demande à ce que la peine soit allégée. A la fin des délibérations, le président du tribunal d’Alger prononce une peine de 5 ans de prison contre l’accusé en vertu des articles 336/1 et 337 du code pénal.
