Quarante-trois civils, dont 24 enfants, otages des rebelles ADF et libérés après des opérations des armées congolaise et ougandaise, sont retournés à la vie civile dans l'est de la RDC, a annoncé l'armée congolaise mercredi.
Ces 43 otages, parmi lesquels figurent 16 femmes et 24 enfants, ont été présentés mardi lors d'une cérémonie organisée par l'armée congolaise dans la ville Beni, dans la province du Nord-Kivu (est).
Selon le lieutenant-colonel Mak Hazukay, porte-parole de l'armée congolaise dans la région, les otages ont été libérés à la suite d'opérations conjointes des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et de l'armée ougandaise (UPDF), déployée dans le nord-est de la RDC depuis 2021 contre les rebelles ADF.
"Il fallait que les services travaillent pour les trier et les distinguer afin que nous puissions les remettre officiellement aux structures adaptées à leur réinsertion", a indiqué l'officier congolais.
Les adultes ont été remis à une organisation de la société civile et les mineurs à la Mission des Nations unies en RDC, a-t-il précisé.
Les ADF ont prêté allégeance en 2019 au groupe terroriste autoproclamé "Etat islamique", qui les présente comme sa "province d'Afrique centrale" (Iscap) et revendique certaines de leurs attaques.
Les armées de RDC et d'Ouganda mènent depuis fin 2021 des opérations conjointes contre ces rebelles, sans parvenir à stopper leurs exactions.
En juin, les tueries qui leur ont été attribuées ont fait quelque 150 morts.