Au moins 23 personnes ont été tuées et 2.700 autres déplacées lors de plusieurs glissements de terrain dans le nord de l'Ethiopie, a annoncé, lundi, le bureau de prévention des catastrophes de la région, précisant que les opérations de recherches se poursuivent.
Un premier bilan, donné samedi par un média officiel de la région Amhara qui ne précisait pas le jour exact de la catastrophe, faisait état de 10 personnes tuées.
Il s'agit du dernier en date d'une série de glissements de terrain meurtriers qui ont frappé l'Ethiopie, après de fortes pluies saisonnières.
Selon le bureau de prévention des catastrophes et de la sécurité alimentaire de la zone du nord de Gondar, en région Amhara, "23 personnes sont mortes" dans des glissements de terrain survenus dans quatre districts de la partie septentrionale de Gondar, sans préciser les dates, et huit autres ont été blessées, tandis que quelque 2.700 personnes ont dû quitter leurs foyers.
Fin juillet, dans la petite localité de Kencho Shacha Gozdi (Sud), était survenu le glissement de terrain le plus meurtrier jamais enregistré dans ce pays de la Corne de l'Afrique, avec au moins 236 morts, selon un bilan au 30 juillet du bureau de coordination humanitaire de l'ONU (Ocha), après avoir affirmé quelques jours auparavant que 257 personnes avaient été tuées.
Une semaine après la tragédie, six personnes étaient mortes, également dans le Sud, dans le district de Gishere de l'Etat régional de Sidama, selon des responsables locaux.
Début août, 11 personnes avaient été tuées par un glissement de terrain dans le district de Kawo Koisha dans la zone administrative de Wolaita (Sud).
La "longue" saison des pluies a commencé en juin dans une grande partie des régions d'Ethiopie. Elle doit durer jusqu'en septembre.