Economie

Messahel : l’Algérie dispose d’un potentiel économique considérable en faveur du secteur privé

Publié par DK News le 25-09-2014, 16h26 | 32
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L’Algérie dispose d’un potentiel économique considérable offrant des opportunités d’investissement aux secteurs privé national et international, a affirmé mercredi à New York le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel.

L’Algérie dispose d’un potentiel économique considérable qui offre des opportunités d’investissements dans une perspective à moyen et long terme aux secteurs privé national et international «, a indique M. Messahel lors d’un Sommet sur l’investissement en Afrique organisé en marge de la 69eme session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Je voudrais souligner que l’expansion du rôle du secteur privé national et international dans le processus de développement bénéficiera de la stabilité politique et économique ainsi que de la disponibilité d’importantes ressources naturelles,de compétences humaines et de capacités d’absorption des technologies», a-t-il affirmé.

Le secteur prive bénéficiera, en outre, d’un réseau moderne d’infrastructures, d’une expérience industrielle, d’un marché solvable en expansion et de coûts de transactions compétitifs, a souligne le ministre délégué.

L’Algérie a érigé, a-t-il dit, la promotion de son attractivité pour les investissements nationaux et internationaux dans tous les secteurs d’activités économiques en objectif stratégique.

Cette démarche s’est  traduite, selon le ministre délégué, par une série de réformes essentielles pour établir un cadre propice à une participation accrue du secteur privé au processus de développement.

Les réformes ont d’abord contribué à la consolidation de la stabilité macroéconomique, à l’amélioration de la gouvernance, à la facilitation d’exécution des contrats et au renforcement des procédures de procédures de règlement des litiges.

Les réformes ont aussi permis de se doter d’un dispositif approprié de soutien à l’investissement en matière de financement, d’exonérations fiscales et de droits de douanes ainsi que d’accès au foncier.

Elles ont enfin permis des avancées dans la modernisation des règlementations concernant la création d’entreprises, les marchés du travail, la concurrence et le système financier et bancaire, a-t-il explique.

S’agissant spécifiquement de l’investissement international, M. Messahel, a indiqué que sa participation s’opérait dans le cadre d’un partenariat dont l’actionnaire national représente 51% du capital social, ajoutant qu’en dehors de ce capital, le financement des investissements sera assuré exclusivement par le recours aux moyens nationaux.

Les changements ainsi introduits dans les conditions de l’activité économique ont déjà eu pour effet une relance des investissements privés. En outre, la structure de ces investissements révèlent une diversification notable puisque les deux-tiers ont concerné des secteurs hors hydrocarbures.

Selon M. Messahel, la croissance appréciable que connait l’Algérie depuis plus d’une décennie est aussi le résultat d’une expansion du secteur privé.

L’apport de celui-ci représente, en effet, 70% du produit intérieur brut hors hydrocarbures.
Pour les années à venir, le potentiel de croissance dont dispose l’Algérie nécessite pour sa valorisation optimale un rôle de plus en plus important du secteur privé national et international, a-t-il fait savoir.

Durant cette phase nouvelle, a-t-il précisé, l’Algérie se concentrera sur le développement et la diversification de ses capacités de production dans une perspective à la fois de substitution à des importations et d’insertion active dans les chaines de valeurs de la production mondialisée.

Les projections tablent sur une croissance annuelle de 7% à l’horizon 2019 afin que l’Algérie puisse atteindre le statut d’économie émergente. Dans cette optique, la relance du développement industriel constitue un facteur déterminant

compte-tenu de son impact sur tout le processus de développement. L’approche algérienne est, en effet, orientée sur la promotion des filières présentant des avantages comparatifs en matière d’énergie et de ressources naturelles ainsi que celles devant répondre à une forte demande nationale.

Les filières prioritaires qui ont été ciblées portent sur les matériaux de construction, la sidérurgie, la métallurgie, la pétrochimie, les engrais, les produits pharmaceutiques, les équipements médicaux, la mécanique et les industries électriques et électroniques «, a-t-il relevé.

Par ailleurs, le ministre délégué a expliqué que le programme de développement des énergies renouvelables et celui de l’industrie des services des nouvelles technologies de l’information et de la communication nécessitaient la fabrication, l’installation et la maintenance d’équipements et de composants contribueront aussi à la densification industrielle.

Les domaines que je viens d’énoncer ne constituent pas une liste exhaustive à l’implication du secteur privé national et international. Ils sont toutefois ceux qui présentent les meilleures perspectives de croissance et, par conséquent, les opportunités les plus intéressantes d’investissements «, a dit le ministre délégué.

Afin de permettre une mobilisation conséquente des apports du secteur privé, le gouvernement algérien s’est fixé comme exigence impérieuse la levée des contraintes qui entravent encore la réalisation d’une croissance élevée à long terme.

Et £uvre à promouvoir un meilleur environnement de l’entreprise et de l’investissement au triple plan des procédures, des délais et des coûts ainsi qu’à travers la rénovation des politiques de promotion de l’entreprise.

½ Le gouvernement algérien prévoit aussi l’introduction d’amendements à la loi relative à la promotion de l’investissement en vue de consacrer la liberté d’investissement et de facilitation pour la création d’entreprises, de moduler les avantages et le soutien aux projets d’investissements en fonction des priorités de la politique économique de l’Etat et d’énoncer dans la loi, l’ensemble des avantages sectoriels à octroyer «, a-t-il fait savoir.

Pour rappel, Abdelkader Messahel a représenté le Président de la Republique à ce forum organisé en marge des travaux de la 69e session ordinaire des nations unies.

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