L'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a indiqué mardi, que 84% de la population de la bande de Ghaza a été soumise au déplacement forcé par l'entité sioniste, engagée dans une guerre génocidaire contre l'enclave palestinienne depuis le 7 octobre 2023
L'UNRWA, la principale agence humanitaire à Ghaza, a déclaré dans un message publié sur la plateforme "X" que "les déplacements de population ne cessent jamais à Ghaza. Près de 84 % de la population, soit environ 305 km², a reçu l'ordre d'évacuer (de la part de l'armée sioniste)".
"Les gens courent pour sauver leur vie, s'emparent de ce qu'ils peuvent et laissent tout le reste derrière eux. Ils sont épuisés et n'ont nulle part où aller en sécurité", a déploré l'agence onusienne.
L'entité sioniste mène une guerre dévastatrice contre Ghaza depuis le 7 octobre 2023, faisant plus de 132 000 victimes entre martyrs et blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus, au milieu de destruction massive et de famine meurtrière.
Environ 500 écoles dans la bande de Ghaza bombardées par les forces d'occupation sioniste
Au moins 477 des 564 écoles dans la bande de Ghaza ont été bombardées et détruites dans l'agression génocidaire menée par les forces d'occupation sioniste contre la bande de Ghaza, a rapporté le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (BCAH) dans les territoires palestiniens occupés.
Selon la source, 344 écoles ont été directement touchées et 133 autres détruites lors des combats qui se sont déroulés à proximité. Il s'agit de 264 écoles publiques, 57 écoles privées et 156 écoles de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient.
Selon le rapport, les autorités de défense civile de la bande de Ghaza ont indiqué que, depuis octobre dernier, 180 écoles, qui sont des sites d'hébergement temporaire pour les réfugiés, avaient été touchées.
A l'aube samedi, l'armée d'occupation sioniste a perpétré un massacre dans l'école Al-Tabaeen, qui abrite des Palestiniens déplacés dans le quartier d'Al-Daraj, dans la ville de Ghaza, faisant plus de 100 martyrs et des centaines de blessés. L'école servait d'abri à environ 250 déplacés, en majorité des femmes et des enfants.
Le bilan de l'agression sioniste contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre dernier s'est aggravé à 39.897 martyrs et 92.152 blessés, précise le ministère palestinien de la Santé.
Agression sioniste contre Ghaza : l'ONU met en garde contre une "grave urgence sanitaire"
Les Nations Unies ont alerté sur une "grave urgence sanitaire" dans la bande de Ghaza, où il n'y a pas d'eau potable et où les eaux usées ne peuvent être traitées en raison du manque de carburant pour faire fonctionner les usines de dessalement et de recyclage.
Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a signalé lundi qu'à Deir al-Balah, dans le centre de Ghaza, les eaux usées forment de grandes mares sur la route à côté des abris pour personnes déplacées de force.
L'UNICEF a souligné la destruction du réseau d'eau et d'assainissement, ainsi que des usines de traitement des eaux usées, depuis la guerre qui a débuté le 7 octobre. L'agence onusienne a signalé que "la diarrhée et les éruptions cutanées se propageaient parmi les gens lorsqu'ils se déplaçaient à plusieurs reprises sans trouver un endroit sûr".
Les agences des Nations Unies ont appelé à plusieurs reprises à un cessez-le-feu pour permettre une campagne massive de vaccination contre la polio après que "des traces de la maladie ont été découvertes et confirmées dans les eaux usées le mois dernier. Bien que des vaccins soient disponibles, ils n'ont pas encore pu être administrés".
L'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA ) a souligné de son coté l'effet des multiples ordres d'évacuation émis depuis jeudi dernier à Khan Younes, où quelque 75 000 personnes ont dû être déplacées.
Le porte-parole de l'UNRWA, Louise Wateridge, a déclaré que "plus de dix mois après le début de la guerre, les habitants de Ghaza ont désespérément besoin d'eau potable, de nourriture et d'aide médicale, alors que les températures restent dangereusement élevées".
Waterridge a expliqué que "des familles continuent de chercher refuge dans certaines parties de Deir al-Balah, au centre de Ghaza, et dans l'ouest de Khan Younes, plus au sud, même si ces deux zones sont surpeuplées et pratiquement non desservies".
Massacre sioniste contre une école à Ghaza: Guterres condamne "les pertes humaines continues"
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a condamné "les pertes humaines continues" à Ghaza, à la suite de l'attaque perpétrée samedi dernier par l'armée de l'occupation sioniste contre une école dans l'enclave palestinienne, ayant fait plus de 100 martyrs.
Interrogé lundi lors d'un point de presse quotidien, sur l'attaque sioniste contre l'école Al-Tabaeen, qui abrite des Palestiniens déplacés dans le quartier d'Al-Daraj, dans l'est de la ville de Ghaza, le parole-parole adjoint de l'ONU, Farhan Haq, a déclaré: "Le secrétaire général (Guterres) condamne les pertes humaines continues à Ghaza, y compris de femmes et d'enfants".
"Nous assistons encore une fois à une attaque dévastatrice (commises par l'entité sioniste) contre une école à Ghaza, qui abritait des centaines de familles palestiniennes déplacées", a-t-il ajouté.
Il a fait part aussi de "la consternation" de Guterres quant au non respect des dispositions de la résolution 2735 du Conseil de sécurité de l'ONU.
Guterres a réitéré son "appel urgent à un cessez-le-feu immédiat" dans l'enclave palestinienne ravagée par plus de dix mois d'agression sioniste barbare, selon Farhan Haq.
A l'aube samedi, l'armée d'occupation a perpétré un massacre dans l'école Al-Tabaeen, faisant plus de 100 martyrs et des centaines de blessés. L'école servait d'abri à environ 250 déplacés, en majorité des femmes et des enfants.
Ce massacre a provoqué l'indignation de l'ensemble de la communauté internationale sur fond d'appels à la protection du peuple palestinien.
Agression sioniste contre Ghaza: Pékin appelle à un cessez-le-feu "immédiat"
La Chine est "gravement préoccupée" par le grand nombre de victimes civiles palestiniennes causées par les opérations militaires sionistes dans la bande de Ghaza, a déclaré Lin Jian, porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois, appelant à un cessez-le-feu "immédiat" dans l'enclave palestinienne, ravagée par plus de dix mois d'agression génocidaire sioniste.
M. Lin a fait ces déclarations lundi en réponse à une question sur le sujet, après la mort en martyr de plus de 100 Palestiniens, samedi à l'aube, lors d'un raid aérien sioniste contre une école abritant des déplacés palestiniens dans la ville de Ghaza.
"La Chine condamne tout préjudice causé aux civils, s'oppose à toute violation du droit humanitaire international et exhorte (l'entité sioniste) à répondre à l'appel de la communauté internationale, à mettre immédiatement en place un cessez-le-feu, ainsi qu'à ne ménager aucun effort pour protéger les civils et éviter une nouvelle escalade des tensions régionales", a affirmé M. Lin, cité par l'agence de presse Chine nouvelle.
Et de poursuivre: "La communauté internationale doit collaborer pour déployer davantage d'efforts afin d'atténuer la catastrophe humanitaire à Ghaza et d'y mettre un terme".
Ghaza : dix membres d'une même famille tombent en martyrs dans un raid de l'occupant sioniste
Dix Palestiniens, membres d'une même famille, sont tombés en martyrs mardi dans un raid de l'occupant sioniste sur la bande de Ghaza, ne laissant qu'une survivante, une fillette de trois mois, a rapporté un responsable de l'hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de l'enclave palestinienne.
"Dix membres de la famille Abou Haya sont tombés en martyrs dans une frappe sioniste sur Abassan, à l'est de Khan Younès", a dit le responsable, cité par des médias.
"Il n'y a qu'une seule survivante de la famille, un bébé. La petite fille, nommée Rim, est âgée de trois mois", a-t-il ajouté en donnant les noms des deux parents tombés en martyrs ainsi que ceux de leur cinq fils et trois filles.
Le nourrisson a suscité un fort émoi dans la cour de l'hôpital Nasser, désormais lieu de rendez-vous des familles éplorées à la recherche d'un disparu ou venues déposer des blessés ou des dépouilles.
"Cette petite fille a été sortie des décombres, toute sa famille est morte, même sa mère, qui va l'allaiter?", s'interroge Ibrahim Barbakh, un habitant de Khan Younès.
Les services de secours, des témoins et des sources médicales font de nouveau état de frappes aériennes et tirs d'artillerie sioniste en divers endroits de la bande de Ghaza mardi, dont plusieurs meurtriers.
Les forces d'occupation sionistes poursuivent leur agression contre la bande de Ghaza, par voies terrestre, maritime et aérienne, depuis le 7 octobre 2023, faisant 39.897 martyrs, dont une majorité de femmes et d'enfants, et 92.152 blessés, tandis que des milliers de victimes se trouvent toujours sous les décombres.