Deux prisonniers palestiniens de Ghaza, dont un médecin de l'hôpital al-Chifa de Gaza, sont morts dans les prisons de l'occupation sioniste, ont indiqué jeudi deux associations palestiniennes de défense des droits des détenus, affirmant qu'ils ont succombé à "des tortures" et à l'absence de soins.
Dans un communiqué commun, le Club des prisonniers et le Comité des affaires des prisonniers palestiniens, ont annoncé la mort "de deux détenus de Ghaza", dont "le Dr Adnane Ahmed Atiya al-Bourch, 50 ans (...) chef du département d'Orthopédie de l'hôpital al-Chifa".
L'autre détenu décédé est Abdel Bari Rajab Khadir, 33 ans. Tous deux sont morts "des suites de tortures et de crimes médicaux dont sont victimes les détenus de Ghaza", affirment les associations, en référence au manque de soins régulièrement dénoncé par les défenseurs des droits humains notamment palestiniens.
Le ministère palestinien de la santé a condamné "le meurtre (...) sous la torture" du Dr Bourch, affirmant que son décès portait à 492 le nombre de membres du personnel médical tués depuis le début de l'agression sioniste contre la population palestinienne de Ghaza, déclenchée le 7 octobre derbier.
Ghaza: l'entité sioniste transforme les écoles en bases militaires (ONG)
L'Observatoire Euro-Méditerranéen pour les Droits de l'Homme (Euro-Med Monitor), a déclaré que l'entité sioniste a militarisé des biens civils, notamment des écoles et des établissements d'enseignement, dans le cadre de sa guerre génocidaire contre Ghaza qui se poursuit depuis le 7 octobre 2023.
Dans un communiqué publié mercredi sur son site, l'observatoire a souligné que l'armée sioniste "a transformé un certain nombre d’écoles en bases militaires, lieux de rassemblement de ses forces et de ses véhicules, centres de détention et d’interrogatoire et installations de torture. Cela constitue une violation du droit international humanitaire, qui a été établi pour protéger les biens civils du danger des opérations militaires".
Lors de son invasion de la majeure partie de la bande de Ghaza, l’armée sioniste "a converti un certain nombre d’écoles en bases militaires et en centres de détention. L’un de ces établissements était l’école préparatoire Salah al-Din, dans la ville de Ghaza, qui a servi en février de centre de détention et d’interrogatoire pour des centaines d’habitants", a révélé l'ONG.
Dans son génocide contre les Palestiniens dans la bande de Ghaza, en cours depuis le 7 octobre 2023, l'entité sioniste "a détruit ou partiellement détruit 80 % des écoles de la bande", selon l'organisation. L'Observatoire Euro-Méditerranéen pour les Droits de l'Homme (Euro-Med Monitor), a ajouté que même les écoles gérées par l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), qui ont servi d’abris à des centaines de milliers de civils déplacés de force, ont été la cible "d’intenses" attaques sionistes, dont certaines "se sont produites de manière répétée et continue".
