L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), a averti, samedi, que la hausse des températures augmente le risque d’épidémies dans la bande de Ghaza, au milieu de la guerre génocidaire sioniste qui se poursuit depuis le 7 octobre 2023.
Le directeur adjoint de l’agence onusienne, Scott Anderson, a déclaré à cet effet, qu’il était «nécessaire d’agir pour garder les moustiques et les mouches sous contrôle, éliminer les déchets et améliorer le système d’eau et le système sanitaire dans son ensemble». «Les gens tentent quotidiennement de trouver de l’eau et de la nourriture et maintenant également de l’ombre», a-t-il déclaré.
Selon les organisations, «l’infrastructure de santé dans l’enclave palestinienne est complètement en ruine, ce qui implique que les maladies chroniques ne peuvent plus être prises en charge correctement». Aussi, l’accès à la nourriture est également dramatique, les personnes cuisinent sur des feux fabriqués par elles-mêmes, causant des émanations de gaz nocifs.
Le chef du bureau des médias, Salama Marouf, a expliqué samedi que «pour cuisiner, les Palestiniens de Ghaza allument des feux en utilisant des matériaux plastiques et chimiques émettant des gaz toxiques, ce qui entraîne des centaines de cas de maladies respiratoires».
L’entité sioniste entrave la livraison de carburant aux hôpitaux de Ghaza (OCHA)
Les convois humanitaires ont été empêchés par les forces d’occupation de livrer le carburant aux hôpitaux de la Bande de Ghaza, soumise à une agression génocidaire sioniste depuis six mois, a dénoncé samedi, le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA).
Dans un tweet sur son compte X, le bureau humanitaire onusien a indiqué que les deux tiers des missions humanitaires coordonnées dans l’enclave palestinienne se heurtaient à des obstacles sionistes. En moyenne, chaque mission a connu des retards d’au moins cinq heures avant d’être autorisée à démarrer.
En conséquence, les fournitures, équipements et carburants vitaux pour les générateurs de secours dans les hôpitaux n’ont pas été livrés. Depuis le 7 octobre 2023, l’entité Sioniste mène une agression barbare contre la bande de Ghaza qui a fait des dizaines de milliers de martyrs, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent et d’une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit l’occupant sioniste à comparaître devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour «génocide».
MSF dénonce les restrictions imposées à ses équipes en Cisjordanie
L’organisation internationale Médecins sans frontières (MSF) a déclaré que ses équipes en Cisjordanie occupée étaient exposées à des violences et à des restrictions de déplacement. Dans une série de messages publiés sur la plateforme «X», MSF souligne que «ses équipes en Cisjordanie sont exposées à des violences et à des restrictions de déplacement, y compris des ambulances».
Médecins sans frontières a ajouté : «Il est inacceptable que des attaques ciblent les agents de santé et compromettent l’accès aux soins de santé». Entre jeudi et samedi soir, l’armée sioniste a lancé un assaut militaire sur le camp de Nour Shams, faisant 14 martyrs parmi les Palestiniens, selon le ministère palestinien de la Santé, et d’importantes destructions d’habitations et d’infrastructures, selon des responsables locaux.
Parallèlement à la guerre génocidaire en cours contre Ghaza depuis le 7 octobre 2023, l’armée et les colons sionistes ont intensifié leurs attaques en Cisjordanie, y compris à El Qods occupée, ce qui a fait 486 martyrs, 4 900 blessés en plus de 8 400 détenus, selon les autorités palestiniennes. La guerre dévastatrice à Ghaza a fait plus de 111 000 martyrs et blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et des destructions massives et une famine qui ont coûté la vie à des enfants, selon les autorités palestiniennes et l’ONU.