Le nouveau service des urgences médicales a été mis en exploitation, samedi à l’établissement public spécialisé dans les maladies psychiatriques « Zaïr Abdelkrim « de Aïn Sefra (Nâama), a-t-on appris auprès de la direction de wilaya de la Santé et de la population. Le nouveau service de cet établissement hospitalier, dont les missions ont été élargies en touchant les services de médecine générale, maladies mentales et psychiques, contribuera à améliorer la prise en charge des malades résidant dans la commune de Aïn Sefra et les communes limitrophes, notamment les cas d’urgence, a souligné le directeur de la Santé et de la Poulation (DSP) de la wilaya, Talha Benaouda. Ce nouveau service, qui comprend deux salles de chirurgie, a été équipé en matériels médicaux modernes et renferme un staff médical et paramédical, ainsi que des spécialistes pour assurer une meilleure prise en charge des malades dans les différents cas critiques et urgents, a ajouté le même responsable.
Le directeur de l’Etablissement public spécialisé dans les maladies psychiatriques de Aïn Sefra, Doudi Abdelkrim, a indiqué que le champ des services thérapeutiques fournis par cet établissement de santé a été élargi pour permettre aux habitants de la région de bénéficier de tous les soins en chirurgie, médecine interne et cardiovasculaire, surtout avec la hausse démographique et des besoins.
Dans ce cadre, cette structure, qui est dotée d’une capacité d’accueil de 120 lits, prend en charge des malades qui souffrent de pathologies mentales et psychiques, sachant que 30 lits sont affectés à l’hospitalisation, avec une prise en charge psychique et de suivi par un orthophoniste pour les enfants autistes et des cas de retard mental.
L’hôpital prend également en charge d’autres traitements spécialisés pour contribuer à alléger la tension sur l’hôpital « Mohamed Boudiaf «, de rapprocher les services médicaux des habitants de la commune et d’autres régions avoisinantes.
L’établissement public spécialisé dans les maladies psychiatriques de Aïn Sefra sera renforcé, bientôt, avec d’autres d’équipements, outre des moyens humains et matériels et la gestion de son administration, et ce pour répondre à l’opération d’élargissement des missions de traitement fourni, a-t-on expliqué.