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Assemblée populaire nationale : Les mesures incitatives de la nouvelle loi sur l'investissement boosteront le développement économique (Journée parlementaire)

Publié par DK NEWS le 09-01-2024, 16h14 | 7
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Des participants à une Journée parlementaire sur  "Le décollage économique à la lumière de la nouvelle législation relative à  l'investissement" organisée, lundi, ont estimé que les dispositions et  mesures incitatives prévues dans la nouvelle loi sur l'investissement  étaient de nature à promouvoir l'investissement et à booster le  développement économique dans différents domaines.  

Les participants à cette Journée parlementaire, organisée par la  commission des affaires économiques, du développement, de l'industrie, du  commerce et de la planification de l'Assemblée populaire nationale (APN),  ont affirmé que ces dispositions et mesures s'inscrivant dans la démarche  de simplification des procédures d'investissement au profit des  investisseurs locaux et étrangers étaient de nature à promouvoir  l'investissement et à intensifier les projets d'investissement au service  de l'économie nationale. 

Dans ce cadre, le Directeur général de l'Agence algérienne de promotion  de l'investissement (AAPI), Omar Rekkache, a précisé que "la nouvelle loi  sur l'investissement prévoit des mesures incitatives visant à permettre aux  investisseurs de réaliser leurs projets selon une approche lucrative en  bénéficiant de procédures administratives simplifiées". L'intervenant s'est félicité de la stabilité du cadre institutionnel en  Algérie, qui, selon lui, "contribue grandement au soutien, à la promotion  et à la pérennisation de l'investissement, conformément aux orientations  stratégiques de l'Etat".  

Mettant en avant les efforts de l'AAPI pour la promotion de  l'investissement, M. Rekkache a évoqué la feuille de route axée  essentiellement sur la facilitation de l'accès au foncier économique et aux  sources de financement et la plateforme numérique de l'investisseur "dont  l'impact positif en termes de transparence et d'équité est avéré", a-t-il  dit.

Il a également rappelé la mise en place par l'AAPI des mécanismes  nécessaires à la qualification de la ressource humaine et au renforcement  de la coopération au double plan national et international, au service du  décollage économique escompté.  Lors du débat, M. Rekkache a évoqué le projet de "Bourse de partenariat"  envisagé par l'AAPI afin de permettre à différents opérateurs économiques  regroupés en son sein de lancer ensemble des projets dans divers domaines.  De son côté, le président du groupe parlementaire du Mouvement El Bina à  l'APN, Abdelkader Berriche, a souligné l'importance de la stabilité  institutionnelle pour le développement économique, appelant à tirer parti  des potentialités que recèle l'Algérie et qui constituent un véritable  levier pour l'économie nationale.  Dans son allocution à l'ouverture de la rencontre, le président de l'APN,  Brahim Boughali, a affirmé que les nouveaux textes juridiques régissant le  domaine de l'investissement avaient eu un impact "notable" sur  l'amélioration du climat des affaires, soulignant que les perspectives du  développement économique étaient désormais évidentes.  Il dira à ce propos que "les perspectives du développement économique et  de l'industrie nationale sont désormais évidentes, grâce à la nouvelle loi  sur l'investissement, qui favorisera sans nul doute la concrétisation de la  mutation escomptée par l'Algérie".    

La ministre de la Culture et des Arts présente le projet de loi sur l'industrie cinématographique

 

La ministre de la Culture et des Arts, Soraya  Mouloudji, a présenté, lundi devant la Commission de la Culture, de la  Communication et du Tourisme de l'Assemblée populaire nationale (APN), le  projet de loi sur l'industrie cinématographique, approuvé en Conseil des  ministres du 10 décembre dernier.

Présentant ce projet de loi, en présence de la ministre des Relations avec  le Parlement, Basma Azouar, et du président de la Commission, Abdellah  Aloui, Mme Mouloudji a précisé que le texte, qui comprend 85 articles,  avait pour objectif "d'instaurer un cadre juridique approprié régissant

l'exercice des activités productives et de services liées à l'industrie  cinématographique, en tant que nouveau cadre législatif qui apporte des  dispositions consacrant le caractère industriel du cinéma".

La ministre a rappelé que ce projet avait défini les règles essentielles  pour l'exercice de l'activité cinématographique, en "garantissant la  liberté d'exercer les différentes activités cinématographiques dans le  respect de la Constitution, des lois de la République, des bonnes mœurs, du  respect des religions, des constantes, de la souveraineté nationale, des  symboles de l'Etat et de ses intérêts, ainsi que de l'histoire de la  résistance et de la Guerre de libération".

Dans ce cadre, ce projet "soumet la production des films  cinématographiques qui traitent des événements et des symboles de la  période de la Résistance populaire, du mouvement national et de la  Révolution du 1 novembre 1954 à une autorisation préalable délivrée par le  ministre des Moudjahidine, conformément à la législation en vigueur, ainsi  que la production, la distribution et l'exploitation des films  cinématographiques qui abordent des sujets religieux, des événements  politiques, des personnalités nationales et des symboles de l'Etat à l'avis  consultatif des instances concernées".

D'autre part, le texte de loi prévoit des dispositions liées à "l'exercice  des activités relatives à l'industrie cinématographiques regroupant les  activités de production et de coproduction, de distribution,  d'exploitation, d'importation et d'exportation des films cinématographiques  ainsi que l'exercice des activités relatives aux services  cinématographiques".

Le projet de loi prévoit que le tournage de films cinématographiques sur  le territoire national est subordonné à l'obtention, par le producteur,  d'une autorisation préalable de tournage délivrée par les services  concernés sous tutelle du ministère chargé de la Culture après avis des  institutions concernées en cas de besoin.

Le tournage de films cinématographiques dans les zones à caractère  militaire et dans les zones sensibles, ainsi que les prises de vue  aériennes est soumis à l'accord explicite des autorités sécuritaires  compétentes. Le tournage dans les zones protégées en vertu des lois  spécifiques est soumis à l'accord préalable d'approbation des autorités  dont relèvent lesdites zones. Le projet de loi propose dans son titre lié aux visas plusieurs  dispositions dont "la création d'une commission de visionnage des films  cinématographiques qui émet son avis préalable concernant l'attribution de  visa d'exploitation cinématographique de tout film". "Les services  concernés sous tutelle du ministère chargé de la Culture sont chargés  d'attribuer le visa d'exploitation cinématographique sur procès-verbal de  la commission de visionnage de fils cinématographiques". Le projet de loi comporte des dispositions relatives au "soutien de  l'industrie cinématographiques", en ce que les investisseurs dans les  domaines relevant de l'industrie cinématographique peuvent bénéficier des  biens relevant du domaine privé de l'Etat et du domaine des collectivités  locales à l'effet de réaliser des projets d'investissement.   Dans ce cadre, le projet de loi prévoit "la création d'un comité intitulé  +Aide publique à l'industrie cinématographique+, lequel examinera les  demandes d'aides pour soutenir ladite industrie et donnera son avis  technique à ce sujet". Le projet comprend également des dispositions  relatives à la formation et à l'amélioration du niveau des artistes et  professionnels.

La ministre a, en outre, fait état de l'introduction "de dispositions  spécifiques à la délivrance de la carte professionnelle de cinéma et de la  mise en place, pour la première fois, d'un cadre juridique régissant le  travail des professionnels du cinéma, en adoptant des statuts pour cette  catégorie".

Il s'agira, aussi, de la création "d'une commission de médiation et  d'éthique auprès des services concernés sous la tutelle du ministère de la  Culture, qui se chargera de l'élaboration d'une charte d'éthique de  l'activité cinématographique", a-t-elle ajouté. Concernant le chapitre des infractions et des sanctions, la ministre a  précisé que le projet de loi prévoit "la qualification du corps  d'inspecteurs de cinéma pour constater les infractions et les différentes  situations dans lesquelles la licence d'exercice des activités  cinématographiques peut être suspendue ou retirée. Il prévoit également  certaines sanctions pénales".

De son côté, le président de la Commission de la culture, de la  communication et du tourisme, Abdellah Aloui, a indiqué qu'une série de  rencontres "sera organisée, à partir de demain, avec les différents  professionnels du domaine cinématographique et les acteurs des secteurs  public et privé, afin d'enrichir ledit projet de loi".

 

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