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Cherif Hamani fera d’abord une brève rétrospective de sa carrière artistique commencée comme musicien dans des orchestres de Taleb Rabah, El-Hasnaoui Amechtoh, Lounès Matoub ainsi que beaucoup d’autres anciens artistes dans le début des années 70. Son premier album est sorti, affirmait-il, en 1979.
Avec une grande émotion visible d’ailleurs, le chanteur rappelait qu’il retrouvait la salle qu’il n’a pas revue depuis 1981 alors qu’elle était dirigée par Sid Ahmed Agoumi. Cherif Hamani revient avec un album Chaabi composé de dix chansons. Comme d’habitude, il traite de nombreuses thématiques allant de l’amour, de la nostalgie et autres.
A propos du temps qu’il a pris pour sortir un album nouveau, Cherif Hamani répondra que la qualité du travail ainsi que les relations avec les producteurs en sont pour beaucoup. L’orateur évoquera les dures conditions de travail des producteurs liées essentiellement au phénomène des piratages. Les nouveaux chanteurs apportent beaucoup à la chanson kabyle malgré les différences dans la rhétorique. A propos des reprises des anciennes chansons, il dira que la pratique n’est pas mauvaise si elle respecte certaines conditions.
Elle peut contribuer à tirer un chef d’œuvre de l’oubli comme elle peut lui nuire si elle est de mauvaise qualité. L’exemple de la réussite des reprise est représenté pour Cherif Hamani dans les grandes figures du chaâbi tel que Guerouabi et Boudjemaa El Ankis qui ont admirablement repris la chanson El Harraz.
L’album Ghour-k ay Ul se trouve actuellement en vente chez les disquaires. Les fans, très nombreux de l’artiste, se feront un devoir de l’écouter. Le grand public quant à lui y retrouvera l’admirable voix de l’auteur de la célèbre chanson A thala.
 
				

 
		 
		 
		 
		 
		 
		 
		 
		 
		 
	 
	