Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) et le Service de la lutte anti-mines des Nations unies (UNMAS), ont fait part de leur "profonde préoccupation" par la perte continue de vies civiles, en particulier d'enfants, à cause des restes explosifs de guerre, exhortant tous les Libyens à être "conscients" du danger de ces minutions explosives.
Dans un communiqué, les deux agences des Nations Unies ont appelé le gouvernement libyen et l'ensemble des donateurs à "investir davantage de ressources pour étendre les activités d'action contre les mines".
Selon le Centre d'information des Nations unies, le représentant de l'UNICEF en Libye, Michel Servadie, a déclaré que les munitions explosives - quel que soit l'endroit où elles sont utilisées - "mettront en danger les civils pendant des décennies, en particulier les enfants".
Il a également appelé à l'"arrêt de l'utilisation d'armes explosives dans les zones peuplées" et à la mise en place de "mesures pour protéger les civils, en particulier les enfants". Pour sa part, le chef du Programme d'action contre les mines de la Mission d'appu i des Nations Unies en Libye, Justin Smith, a déclaré qu'au moins 39 personnes ont été tuées ou blessées cette année dans des incidents liés à des restes explosifs de conflit.
Il a également souligné que le danger que représentent ces munitions non explosées pour la vie "existe" et que le défi de nettoyer les terres libyennes et de sensibiliser aux dangers des restes d'explosifs "demeure".
L'UNICEF et le Service de l'action anti-mines des Nations Unies, travaillent en coordination avec des partenaires libyens dans le domaine de l'action anti-mines pour continuer à sensibiliser les citoyens aux dangers des engins explosifs.
