
Les intervenants au séminaire international sur "les problématiques de la recherche scientifique chez les étudiants de la langue et des lettres arabes et les défis de la numérisation, état des lieux et perspectives", ouvert dimanche à l’Université Larbi-Ben M’hidi d’Oum El Bouaghi, ont insisté sur l’importance du recours aux applications des nouvelles technologies dans les recherches académiques.
Les techniques et technologies nouvelles assistent l’étudiant et le chercheur pour l’élaboration d’une thèse de recherche de qualité sur les plans de la forme et du contenu, a affirmé Pr.
Cheikha Hafnaoui de l’Université Larbi Ben M'hidi au cours de cette rencontre organisée conjointement par le laboratoire "didactique de la langue et du texte littéraire" et la faculté des lettres et des langues.
L'universitaire a ainsi cité parmi ces nouvelles technologies la traduction automatique qui permet aux chercheurs de recourir à des textes dans les diverses langues de sorte à donner à la recherche une dimension universelle.
"Les logiciels de vérification linguistique lexicale et grammaticale assistent grandement le chercheur pour corriger les éventuelles erreurs de rédaction lors de la phase de révision", a souligné Mme Hafnaoui.
Intervenant par visioconférence, Pr. Soundous Aziz Faris El Faris d'Irak a abordé les règles de citations dans les recherches scientifiques et les moyens de détection du plagiat, mettant l’accent sur la nécessité de légiférer dans les pays arabes contre le plagiat, de créer une institution de la propriété intellectuelle et d’utiliser les nouvelles technologies de conservation des données.
Pr. Amina Amokrane, de l’Université d’Oum El Bouaghi, a donné une communication sur "l’impact de la numérisation sur l’efficience et la qualité de la recherche et scientifique", tandis que le professeur Adel Boudiar de l’université de Tébessa est intervenu, par visioconférence, sur "les mécanismes de la recherche scientifique à l’heure de la numérisation".
Le séminaire de deux jours regroupe des participants de 13 universités algériennes et des intervenants des universités d’Irak, d’Arabie saoudite et de Tunisie, a indiqué le président de la rencontre, Pr. Saber Kenouz, qui est intervenu sur "l’impact de la numérisation sur la recherche scientifique".