Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Abdlehamid Hemdani a annoncé, jeudi à Alger, la relance du projet de la banque de gènes végétales et animales, à l'arrêt depuis 2007.
Lors d'une visite à la station de recherche relevant de l'Institut national des recherches agronomiques (INRAA) qui abritera cette banque, M. Hemdani a précisé que tous les obstacles financiers et techniques à l'origine de l'arrêt de ce projet ont été levés, indiquant que le taux d'avancement des travaux a atteint 70%.
Le ministre a souligné l'importance de ce projet devant contribuer, a-t-il dit, au renforcement de la sécurité alimentaire du pays, en assurant les semences au niveau local et en réduisant leur importation.
Cette banque, qui sera l'une des cent banques de gènes les plus importantes à travers le monde, jouera un rôle capital dans la concrétisation de la stabilité alimentaire, au regard des changements climatiques et de la crise sanitaire que traverse le monde.
Cette banque sera mise en service en 2022, a fait savoir le ministre, précisant que son département ministériel œuvre actuellement à récupérer toutes les semences d'origine algérienne se trouvant dans les banques de gènes internationales.
Nous n'importerons plus de semences de pomme de terre d'ici 2024 avec l'entrée en service de la banque de gènes, en collaboration avec le centre "Guellal", a déclaré à la presse M. Hemdani qui précise que la facture d'importation des semences de pomme de terre a été réduite, l'année dernière, de 50% à 60% par rapport aux années précédentes.
