
Les sessions thématiques virtuelles de la Semaine africaine du climat 2021 ont débuté lundi avec des appels à l'action lancés par les principales voix de la région. "L'ambition doit être le mot qui guide toutes nos actions.
Nous sommes engagés dans une course contre la montre", a déclaré la Secrétaire exécutive d’ONU Climat (CNUCC), Patricia Espinosa, à cette occasion.
Selon la cheffe d’ONU Climat, cette rencontre, organisée par le gouvernement ougandais avec l’appui de l’ONU et plusieurs entités régionales, est l'occasion de favoriser la collaboration sur les défis urgents et de renforcer la résilience face aux risques climatiques croissants dans la région.
"La Semaine africaine du climat crée un élan pour la réussite de la COP 26", a estimé Mme Espinosa, en référence à la Conférence des Nations Unies sur le climat prévue en novembre à Glasgow, en Ecosse.
L'évènement, qui se déroule jusqu'au 29 septembre, rassemble plus de 4.500 participants, notamment des représentants de gouvernements, des chefs d'entreprise et des représentants de la société civile, pour engager un dialogue axé sur les solutions et mettre en valeur l'action climatique.
Il vise également à fournir des informations sur les campagnes de l'ONU "Objectif Zéro" et "Course vers la résilience", tout en veillant à ce que les voix régionales soient entendues dans le processus multilatéral sur le climat.
La Semaine africaine du climat se concentre sur trois domaines clés.
Il s'agit de l'intégration d'une action ambitieuse dans les secteurs économiques clés dans la planification nationale, l’adaptation aux risques climatiques et le renforcement de la résilience, et aussi sur les opportunités de transformation pour placer la région sur la voie d'un développement à faibles émissions de gaz à effet de serre (GES).
Bon nombre de parties prenantes régionales réunies à l’occasion de ces sessions virtuelles vont présenter des actions en faveur du climat et faire part des progrès accomplis avant la COP 26 concernant la soumission de plans climatiques nationaux plus solides dans le cadre de l'Accord de Paris sur le climat et des contributions déterminées au niveau national (CDN).
Selon le ministre ougandais de l'Eau et de l'Environnement, Sam Cheptoris, le continent africain fait face à une crise générationnelle, avec le retard accusé face à l’objectif de limiter le réchauffement planétaire à 1,5 degré Celsius, comme le prévoit l'Accord de Paris, alors que le continent cherche à se développer rapidement.
"Face à la crise climatique, l'Afrique doit s'unir et tracer la voie d'une croissance à faibles émissions qui soit bénéfique pour tous les Africains et pour le monde entier", a affirmé M. Cheptoris.