
Le nouveau président iranien, Ebrahim Raïssi, a dit lundi à son homologue français Emmanuel Macron que les négociations avec les puissances mondiales sur une relance de l'accord de 2015 relatif au programme nucléaire iranien devaient garantir les "droits" de Téhéran.
"Dans toute négociation, les droits du peuple iranien doivent être préservés et les intérêts de notre nation garantis", a affirmé M. Raïssi à M. Macron lors d'un entretien téléphonique d'une heure, selon le site internet de la présidence iranienne.
Le président iranien répondait ainsi à l'appel de son homologue français demandant à l'Iran de "reprendre rapidement les négociations à Vienne afin d'aboutir à leur conclusion".
Le 14 juillet 2015, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie), l'Allemagne, l'Union européenne et l'Iran ont signé le Plan d'action global commun (PAGC).
Cet accord-cadre a pour but de limiter le programme nucléaire iranien avec un renforcement des contrôles en échange d'une levée des sanctions internationales qui touc haient le pays.
M. Trump s'est retiré en mai 2018 de cet accord et a unilatéralement réimposé d'anciennes et de nouvelles sanctions contre l'Iran.
En représailles, la République islamique a progressivement cessé de mettre en œuvre certaines parties de ses engagements au PAGC depuis mai 2019.
Après six cycles de discussions à Vienne depuis le mois d'avril, les parties au PAGC ont souligné que de grandes divergences demeuraient entre l'Iran et les Etats-Unis au sujet du renouvellement de cet accord.
Le sixième cycle de négociations s'est terminé le 20 juin et les pourparlers sont actuellement en pause.