Dans une déclaration à l'APS en marge des travaux du 12ème workshop de LOPIS intitulé :"Remédier à l'extrémisme: acceptation de l'autre, de la théorie à la pratique", le ministre a indiqué que le Burkina Faso "souhaite tirer profit de la grande expérience algérienne en matière de lutte contre l'extrémisme violent".
"L'Algérie est parmi les pays ayant réalisé des résultats positifs dans ce domaine", c'est pourquoi le Burkina Faso tira profit à travers l'échange de connaissances et de mesures à suivre" en explorant les opportunités offertes, à l'instar du workshop organisé par la Ligue des Oulémas, prêcheurs et imams du Sahel (LOPIS) dans des conditions sécuritaires instables dans son pays en raison de la recrudescence des menaces terroristes, a-t-il estimé.
Pou r le ministre le thème choisi par les organisateurs du workshop intervient dans un contexte sécuritaire menaçant la stabilité de son pays", estimant que cette crise sécuritaire "est le résultat de l'extrémisme, le fanatisme et la négation de l'Autre outre l'ignorance des valeurs de l'Islam". Après avoir rappelé que le Groupe des cinq Etats du Sahel avait affirmé dans une déclaration en janvier 2020 que "la riposte militaire ne pourra être la seule alternative et que le confortation des valeurs de l'Islam, de l'intégration et du vivre ensemble demeurent la solution idoine", M. Sawadogo a salué les efforts de la Ligue dans l'instauration de la paix dont la région s'emploie à réaliser".
Les travaux du 12e atelier se poursuivront lundi et mardi avec les recommandations des participants et une déclaration finale.