
Un peu plus tôt dimanche, la police de Londres a également déclaré que dix policiers avaient été légèrement blessés lors d'affrontements entre la police et les manifestants dans le centre de la ville.
La capitale britannique a été envahie samedi par des milliers de manifestants venus participer à plusieurs manifestations simultanées.
Beaucoup protestaient contre le nouveau projet de "Loi sur la police, la criminalité, la détermination des peines et les tribunaux" proposé par le gouvernement britannique.
Si elle était adoptée, cette législation donnerait à la police d'Angleterre et du Pays de Galles davantage de pouvoirs pour encadrer les manifestations non violentes, y compris celles jugées "bruyantes" ou "nuisibles", et permettrait d'imposer des amendes ou des peines de prison aux contrevenants.
Les manifestants du ras semblement intitulé "Kill the Bill" ont été rejoints par le mouvement Extinction Rebellion et par des manifestants anti-confinement. Les anti-confinement étaient notamment soutenus par Piers Corbyn, frère de l'ancien dirigeant travailliste Jeremy Corbyn, a rapporté dimanche le journal londonien Evening Standard. Les manifestants sont passés devant le palais de Buckingham, et se sont rendus sur la place du Parlement, en face des deux Chambres du Parlement britannique.
Ces manifestations interviennent après que plusieurs autres manifestations contre le nouveau projet de loi se sont terminées dans la violence le mois dernier à Bristol, une grande ville du sud-ouest de l'Angleterre. Les mesures de restriction liées au COVID-19 ont depuis été assouplies, et les manifestations sont désormais légales en Angleterre et au Pays de Galles.
Cependant, les organisateurs de manifestations doivent toujours soumettre une estimation des risques aux autorités, et prendre des mesures pour limiter la transmission potentielle du virus, selon le journal The Guardian.