Monde

Etats Unis : Le "fond de l'accusation" dans le procès Trump "n'est "pas contesté" malgré l'acquittement (Biden)

Publié par DK NEWS le 14-02-2021, 19h23 | 15
|

Le président américain Joe Biden a estimé samedi que le "fond de l'accusation" dans le procès en destitution de son prédécesseur Donald Trump "n'a pas été contesté", bien que la plupart des sénateurs républicains aient voté pour son acquittement du chef d"'incitation à l'insurrection" ayant conduit à des violences mortelles au Capitole.
"Même si le vote final n'a pas abouti à une condamnation, le fond de l'accusation n'est pas contesté", a indiqué M. Biden dans un communiqué, relayé par des médias.
"Même ceux qui sont opposés à la condamnation, comme le chef de la minorité au Sénat (Mitch) McConnell, pensent que Donald Trump s'est rendu coupable d'un manquement honteux à ses devoirs et qu'il est, dans les faits et moralement, responsable d'avoir provoqué les violences qui se sont déchaînées sur le Capitole", a-t-il souligné.
Seuls sept sénateurs républicains se sont joints à leurs 50 collègues démocrates pour voter "coupable", ne permettant pas d'atteindre la majorité des deux tiers requise pour l'adoption de l'article de destitution pour " incitation à l'insurrection".
Ce vote, par 57 voix pour et 43 contre, dans un Sénat aujourd'hui divisé à parité constitue néanmoins la plus grande marge bipartisane en faveur d'une condamnation dans l'histoire des Etats-Unis. Dans un discours prononcé au Sénat peu après le vote, M. McConnell a déclaré que les manifestants avaient été "nourris de mensonges insensés par l'homme le plus puissant du monde - parce qu'il était en colère pour avoir perdu une élection", ajoutant que les actes de Trump avant l'émeute ont constitué "un manquement honteux à ses devoirs".
Cependant, l'élu républicain a insisté sur le fait que la destitution de Trump après son départ du pouvoir n'était pas le moyen approprié de le tenir pour responsable. L'ex-président américain avait été formellement accusé le 13 janvier par la Chambre des représentants dirigée par les démocrates à la suite de l'attaque par ses partisans du siège du Congrès le 6 janvier dernier, interrompant la certification de la victoire électorale de M. Biden.  Cinq personnes ont été tuées lors des violences, dont un policier du Capitole.  M. Trump est le premier président de l'histoire des Etats-Unis à être mis en accusation à deux reprises. Son deuxième procès en destitution devant le Sénat n'aura duré que cinq jours, le plus court de l'histoire du pays.
 

|
Haut de la page

CHRONIQUES

  • Walid B

    Grâce à des efforts inlassablement consentis et à une efficacité fièrement retrouvée, la diplomatie algérienne, sous l’impulsion de celui qui fut son artisan principal, en l’occurrence le président de la République Abdelaziz Bouteflika, occupe aujour

  • Boualem Branki

    La loi de finances 2016 n’est pas austère. Contrairement à ce qui a été pronostiqué par ‘’les experts’’, le dernier Conseil des ministres, présidé par le Président Bouteflika, a adopté en réalité une loi de finances qui prend en compte autant le ress

  • Walid B

    C'est dans le contexte d'un large mouvement de réformes sécuritaires et politiques, lancé en 2011, avec la levée de l'état d'urgence et la mise en chantier de plusieurs lois à portée politique, que ce processus sera couronné prochainement par le proj

  • Boualem Branki

    La solidité des institutions algériennes, la valorisation des acquis sociaux et leur développement, tels ont été les grands messages livrés hier lundi à Bechar par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Nouredine Bédoui.

  • DK NEWS

    Le gouvernement ne semble pas connaître de répit en cette période estivale. Les ministres sont tous sur le terrain pour préparer la rentrée sociale qui interviendra début septembre prochain.

  • Walid B

    Dans un contexte géopolitique régional et international marqué par des bouleversements de toutes sortes et des défis multiples, la consolidation du front interne s'impose comme unique voie pour faire face à toutes les menaces internes..

  • Walid B

    Après le Sud, le premier ministre Abdelmalek Sellal met le cap sur l'Ouest du pays où il est attendu aujourd'hui dans les wilayas d'Oran et de Mascara pour une visite de travail et d'inspection.