
Lundi matin, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier gagnait 1,71% par rapport à la clôture de vendredi, à 43,51 dollars.
A New York, le baril américain de WTI pour décembre s'appréciait de 1,97% à 40,92 dollars.
Cette amélioration survient après une hausse de plus de 8% sur la semaine écoulée, initiée par l'annonce lundi dernier par les laboratoires américain Pfizer et allemand BioNTech que leur candidat vaccin était "efficace à 90%" contre le Covid-19.
Plusieurs observateurs de marché mettaient en avant le soutien apporté par les données sur la consommation en Chine en octobre dévoilées lundi par le Bureau national des statistiques (BNS). Le marché se veut également optimiste au sujet de la réunion mardi des ministres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de leurs alliés, Russie en tête, via l'accord Opep+. Désormais mensuelle et par visioconférence, cette réunion "pourrait recommander de ne pas augmenter la production comme convenu de près de 2 millions de barils par jour à partir de janvier, mais de le faire trois ou même six mois plus tard", a expliqué Eugen Weinberg, analyste.
"Cela permettrait d'éviter un excédent de production dû à la faiblesse de la demande", a-t-il ajouté.
La semaine passée, le ministre saoudien de l'Energie avait laissé entendre que l'organisation pourrait "ajuster" l'accord sur la réduction de la production de pétrole qui vise à endiguer la baisse des prix due à l'impact de la pandémie de Covid-19 sur la demande.
L'accord en vigueur prévoit pour l'instant que le retrait volontaire actuel du marché de 7,7 millions de barils par jour - répartis entre les différents signataires, et sans compter les éventuels rattrapages des retardataires- sera ramené à 5,8 millions à compter de janvier 2021.