
Le conseiller du président de la République chargé de l’économie et des finances, Abdelaziz Khelaf, a affirmé lundi à Sétif que les questions liées au développement "trouveront leur solution dans la nouvelle constitution".
Après avoir écouté les préoccupations des opérateurs économiques au cours d’une rencontre tenue au siège de la wilaya en présence du wali Kamel Abla et les directeurs exécutifs, M. Khelaf a souligné que ces préoccupations qui ont une dimension nationale "trouveront leur solution dans la nouvelle constitution". Nombre de questions ambiguës ou liées à "une centralité excessive" ont été résolue dans le projet d’amendement de la constitution soumis au référendum populaire du 1er novembre prochain, a-t-il considéré avant d’ajouter que le vote pour la constitution "ouvrira une nouvelle page pour le développement économique du pays". M. Khelaf a assuré que le gouvernement accorde une grande importance à la question du foncier en général qu’il soit industriel, agricole ou urbain et le travail est en cours pour résoudre les problèmes posés. Concernant le financement des projets et investissements par les institutions bancaires, il a précisé que le gouvernement "œuvre à favoriser tous les canaux qui permettent d’attirer l’épargne dont le recours aux types de la finance islamique adoptés par la Banque nationale d’Algérie qui sera suivie par les autres banques en vue d’attirer l’épargne non exploitée économiquement et les mettre au service des investisseurs".
Il a en outre ajouté qu’il était dans l’intérêt de tous "d’utiliser pour le développement l’épargne inexploitée de sorte à réduire la pression sur les banques et alléger les conditions de financement de l’investissement au service du citoyen et du pays".
Evoquant les effets de l’épidémie du Covid-19, Abdelaziz Khelaf a noté que la récession économique imposée par la pandémie en Algérie "pourrait être rattrapée facilement à la faveur des investissements inscrits pour l’année prochaine dans les secteurs public et privé assurant que tous les secteurs sont "ouverts à l’investissement".
Il a insisté d’autre part sur la nécessité de mobiliser tous les moyens existant pour être à la hauteur du défi et remplacer l’importation par le produit national qualifiant d’ "inadmissible de continuer à importer annuellement pour 2 milliards de blé et 1 milliards de poudre de lait". Au début de la rencontre, le conseiller du président de la République chargé de l’économie et des finances a suivi un exposé sur l’investissement dans les secteurs de l’industrie, de l’agriculture et du tourisme à travers la wilaya de Sétif.