
Cette loi sur les actes d’état-civil, entrée en vigueur en juillet, permettra de prévenir de nouveaux cas d’apatridie pour les enfants nés de personnes sans papiers ou dont la nationalité est indéterminée, selon le HCR.
Cette nouvelle loi est la toute dernière d’une série de mesures importantes prises par le Turkménistan pour prévenir et réduire l’apatridie dans le pays, avec notamment l’adoption d’un ambitieux plan d’action national pour mettre fin à l’apatridie (2019-2024) qui a été officiellement approuvé par le président du Turkménistan en janvier 2020.
Au cours des 15 dernières années, quelque 23 000 réfugiés et apatrides auraient déjà obtenu la nationalité turkmène.
Parmi eux, environ 10 000 apatrides ont été naturalisés depuis l’adhésion du pays, en 2011, à la Convention de 1954 relative au statut des apatrides.
"Nous nous félicitons des progrès réalisés par le Turkménistan pour honorer son engagement à lutter contre l’apatridie.
Cette décision fait suite à de nombreux progrès déjà réalisés dans la région pour résoudre ce problème", a déclaré Yasuko Oda, représentante du HCR pour l’Asie centrale.
En avril 2020, l’Ouzbékistan a également promulgué une nouvelle loi sur la citoyenneté qui contribuera à conférer la citoyenneté à environ 50 000 apatrides.
"Dans le cadre de sa campagne mondiale pour faire cesser l’apatridie d’ici 2024, le HCR travaille en étroite collaboration avec les gouvernements et les partenaires dans toute la région pour prévenir et réduire l’apatridie", a ajouté Yasuko Oda. "Grâce aux efforts conjoints des gouvernements, du HCR et de la société civile, quelque 79 000 apatrides en Asie centrale ont déjà obtenu une nationalité depuis 2014.
On sait que près de 117 000 personnes sont toujours apatrides dans cette région, mais on estime que le nombre réel est plus élevé", selon l'agence onusienne.