"La Manul reste préoccupée par le souffrance infligée à la population civile avec le cycle continu de violences", est-il écrit dans un communiqué. "Les récents (développements) militaires dans le Grand Tripoli et à Tarhouna (au sud-est de Tripoli, NDLR) ont entraîné de nouvelles vagues de déplacements et de souffrance pour plus de 16.000 Libyens ces derniers jours", selon la même source. La mission de l'ONU en Libye qualifie par ailleurs de "très troublant" les informations --non confirmées de sources indépendantes-- sur la découverte de corps à l'hôpital de Tarhouna, dernier bastion des pro-Haftar dans l'ouest libyen repris vendredi par les forces du GNA. Elle appelle les autorités de Tripoli à lancer rapidement une enquête impartiale. Dimanche, la situation sécuritaire apparaissait particulièrement fragile à Tarhouna, deux jours après le retour dans la ville du GNA. Les autorités de Tripoli ont dit avoir mis en garde contre les actes de représailles ou de pillages, sous peine de poursuites pénales. Plus largement, le ministère de l'Intérieur du GNA a appelé les forces militaires et sécuritaires dans "les zones libérées" à veiller à protéger "les vies, la dignité et les propriétés" des citoyens. En plus d'un an, ce conflit a fait des centaines de morts, dont de nombreux civils, et poussé plus de 200.000 personnes à fuir leur domicile.