Monde

Etats Unis Biden et Trump prêts à s'appeler pour parler de la crise du coronavirus

Publié par DK NEWS le 03-04-2020, 15h30 | 1
|

Le grand favori des primaires démocrates, Joe Biden, a affirmé jeudi que son équipe travaillait avec la Maison Blanche pour organiser un appel sur la pandémie de coronavirus avec le président Donald Trump, qu'il espère battre lors de la présidentielle de novembre.

Le président républicain avait affirmé mercredi qu'il serait prêt à s'entretenir avec le candidat démocrate à la Maison Blanche sur la crise qui frappe durement les Etats-Unis.
«J'ai toujours pensé que c'était un type bien», avait déclaré Donald Trump lors d'une conférence de presse, juste après avoir désigné son adversaire par son surnom favori: «Joe l'endormi». «Je ne le connais pas très bien, franchement mais je pense que c'est probablement un type bien. S'il voulait appeler, je prendrais bien sûr son appel, d'accord? Vous pouvez lui dire», avait-t-il poursuivi, depuis la Maison Blanche. «Je suis heureux d'entendre qu'il accepterait mon appel», a répondu l'ancien vice-président de Barack Obama. Lui aussi a adopté un ton plus conciliant que d'ordinaire pour parler de celui qu'il a souvent promis de «battr e à plates coutures», en soulignant qu'«il y a longtemps», il avait eu des conversations «respectueuses» et «franches» avec le milliardaire new-yorkais. «Mon équipe travaille avec son équipe pour organiser un tel appel», a expliqué Joe Biden, lors d'une conférence de presse sur internet. «Et je ne le fais pas pour le critiquer, je le fais pour dire +voilà ce que je pense que vous devriez faire+». Joe Biden, 77 ans, est ultra-favori pour l'investiture démocrate face à son dernier rival encore en lice, le sénateur indépendant Bernie Sanders, 78 ans. Tous deux font campagne de chez eux, crise sanitaire oblige. Le coronavirus a déjà fait plus de 5.600 morts aux Etats-Unis, où plus de 230.000 cas ont été détectés, selon le comptage de l'Université américaine Johns Hopkins, qui fait référence.

Le candidat Biden réclame un allégement des sanctions américaines contre l'Iran
Le candidat aux primaires démocrates Joe Biden a réclamé jeudi un assouplissement des sanctions américaines envers les pays touchés par la pandémie de coronavirus, en premier lieu l'Iran, afin de faciliter l'acheminent d'aide médicale notamment.
«Au milieu de cette pandémie mortelle qui ne respecte aucune frontière, les Etats-Unis devraient prendre des mesures pour offrir l'aide que nous pouvons aux nations les plus touchées par le virus -- dont l'Iran», a déclaré dans un communiqué celui qui veut affronter Donald Trump dans les urnes en novembre. «Limiter l'aide internationale pour atteindre un objectif politique ne va pas seulement permettre au gouvernement iranien de rejeter la responsabilité de sa réponse défaillante (à la crise), cela va également accroître la menace pesant sur le peuple américain», a ajouté Joe Biden. Le septuagénaire, favori pour remporter l'investiture démocrate malgré une campagne à l'arrêt, a notamment appelé le gouvernement Trump à émettre des permis pour la vente de produits pharmaceutiques et de matériel médical, et à «publier de nouvelles directives sur les sanctions» afin de clarifier auprès des compagnies d'assurances, des banques ou encore des organisations internationales, la façon dont ils peuvent aider «sans avoir peur d'être sanctionnés». «Il existe déjà des exceptions humanitaires aux sanctions», a concédé M.Biden, mais «en pratique, la plupart des gouvernements et organisations ont trop peur de contrevenir aux sanctions américaines pour offrir leuraide».
Son appel intervient au lendemain de celui de son rival pour la nomination démocrate, Bernie Sanders, en faveur d'une allègement des sanctions. M. Biden avait été critiqué par les partisans du sénateur du Vermont pour avoir hésité à se prononcer pour cette mesure lors d'une interview dimanche. Washington s'est retiré unilatéralement en mai 2018 de l'accord international sur le nucléaire iranien, rétablissant des sanctions économiques dures.
Le gouvernement Trump avait proposé l'aide des Etats-Unis à l'Iran face à la pandémie --refusée par Téhéran-- tout en continuant à étendre ses sanctions. La République islamique est un des pays au monde les plus touchés par le Covid-19, avec officiellement plus de 3.000 morts et 50.000 cas, un bilan que les Etats-Unis eux-mêmes jugent sous-estimé. L'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne, qui font partie de l'accord international, ont indiqué avoir livré du matériel médical à l'Iran dans le cadre d'un mécanisme permettant de contourner les sanctions américaines, utilisé pour la première fois.
 

|
Haut de la page

CHRONIQUES

  • Walid B

    Grâce à des efforts inlassablement consentis et à une efficacité fièrement retrouvée, la diplomatie algérienne, sous l’impulsion de celui qui fut son artisan principal, en l’occurrence le président de la République Abdelaziz Bouteflika, occupe aujour

  • Boualem Branki

    La loi de finances 2016 n’est pas austère. Contrairement à ce qui a été pronostiqué par ‘’les experts’’, le dernier Conseil des ministres, présidé par le Président Bouteflika, a adopté en réalité une loi de finances qui prend en compte autant le ress

  • Walid B

    C'est dans le contexte d'un large mouvement de réformes sécuritaires et politiques, lancé en 2011, avec la levée de l'état d'urgence et la mise en chantier de plusieurs lois à portée politique, que ce processus sera couronné prochainement par le proj

  • Boualem Branki

    La solidité des institutions algériennes, la valorisation des acquis sociaux et leur développement, tels ont été les grands messages livrés hier lundi à Bechar par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Nouredine Bédoui.

  • DK NEWS

    Le gouvernement ne semble pas connaître de répit en cette période estivale. Les ministres sont tous sur le terrain pour préparer la rentrée sociale qui interviendra début septembre prochain.

  • Walid B

    Dans un contexte géopolitique régional et international marqué par des bouleversements de toutes sortes et des défis multiples, la consolidation du front interne s'impose comme unique voie pour faire face à toutes les menaces internes..

  • Walid B

    Après le Sud, le premier ministre Abdelmalek Sellal met le cap sur l'Ouest du pays où il est attendu aujourd'hui dans les wilayas d'Oran et de Mascara pour une visite de travail et d'inspection.